Le commerce de proximité à Malakoff (6/7): L’importance d’un plan pour le commerce de proximité
Tout comme le PLD dont j’ai eu l’occasion de parler, la municipalité n’a pas de vision sur le commerce de proximité.
En prenant l’exemple du centre-ville, nous avons 5 à 6 coiffeurs, 1 seule boucherie, zéro poissonnerie.
Certes, il est vrai que certains commerçants (boucherie, poissonnerie) sont plus durs à trouver.
Mais a-t-on besoin de 5-6 coiffeurs sur une superficie de 40 000m2? Soit sur un carré d’environ 200m?
De plus, rue Béranger, on aurait pu essayer de placer un boucher au lieu d’une sandwicherie.
Je pense qu’il faut un « plan commerce de proximité » qui définisse la vision de la ville sur le sujet.
Dans un premier temps, ce plan établit les besoins des Malakoffiots et les clients potentiels pour les commerces de proximité.
Dans un second temps, ce plan établit une comptabilité des locaux commerciaux de la ville.
Ensuite, ce plan définit quel commerce doit occuper quel local.
Cela ne veut pas dire que si sur un local on veut une boucherie qu’il y aura une boucherie.
Cela veut plutôt dire que si un coiffeur se trouve sur le local où l’on veut une boucherie, le document indique que la ville souhaiterait à la place une boucherie.
Pour l’instant, on est dans le vœu pieu.
Par la suite, dès que le local est libéré et que la mairie a l’idée du commerçant qu’elle souhaite installer, il lui suffit de préempter.
Notons que la ville a défini pour le commerce en centre-ville une zone pour préempter.
Il serait souhaitable d’utiliser ce droit.
L’importance des commerces de proximité est vraiment incontestable : ils créent une diversité réelle de l’offre et apportent un air spécifique à la région où ils se trouvent (pas d’idées standard de type entreprise multinationale).