Budget 2013 de Sud de Seine (8/8): La valorisation du territoire
Sud de Seine pourrait avoir des avantages décisifs.
Le premier est de mieux rationaliser les dépenses liées au service public, c’est-à-dire offrir aux concitoyens un service public plus efficace à moindre coût.
L’idée est d’organiser, par les transferts de compétences, le service public au niveau intercommunal.
Au final, on fait des économies d’échelles.
Ce n’est pas le cas (cf. Paradoxe Paillon).
L’autre possibilité est d’investir plus efficacement, notamment dans les équipements publics.
On investit dans de plus grosses structures tout en réduisant le coût de fonctionnement pour chaque ville.
La dernière possibilité est de valoriser son territoire. C’est le point que je vais développer, et qui était le cœur de l’intervention de l’élue centriste/Modem Marie Darves-Bornoz.
Celle-ci pense que sur ce point, on n’en fait pas assez. Elle parle d’un budget atone.
Valoriser le territoire, c’est le mettre en valeur. C’est donner envie aux entreprises de s’installer à Sud de Seine plutôt qu’ailleurs. C’est aussi donner envie aux habitants de venir s’installer à Sud de Seine plutôt qu’ailleurs.
Pourquoi vouloir venir à Sud de Seine plutôt qu’ailleurs ?
Peut-être parce qu’il y a des infrastructures, peut-être parce que l’on se déplace facilement, peut-être parce que si on est chômeur on est mieux aidé qu’ailleurs, parce que l’on y a plus de logements, moins chers, plus compétitifs et un meilleur cadre de vie.
En fait, la vraie raison est une combinaison de l’ensemble de ces raisons et bien d’autres.
On peut imaginer qu’un territoire est plus cher, mais comme il est bien desservi et que l’intercommunalité aide au mieux les entreprises, ce qui est déboursé en plus n’est peut-être finalement pas si inutile que ça.
Or, ce type de réflexion et d’action se fait au niveau de Sud de Seine.
Dans les compétences transféré pour valoriser le territoire, on a l’économie, le logement, l’emploi ainsi que le déplacement.
On en a d’autre, comme l’assainissement.
Or, sur ce point-là, Sud de Seine pourrait vraiment mieux faire, ou dès fois différemment.
Durant son intervention (de mémoire), elle a aussi dénoncé le PLH de Sud de Seine qui, pour elle, n’est que la superposition de PLH locaux.
A noter qu’à l’exception de Bagneux, les objectifs du PLH de Sud de Seine, selon des calculs approximatifs, ne seront pas tenus.
A noter que les choses peuvent éventuellement changer avec la ZAC Dolet Brossolette sur Malakoff.
On peut donc se poser la question de savoir ce qu’il en est budgétairement.
J’ai relevé dans le budget (dépenses de fonctionnement) ce qui me semble correspondre à des actions de valorisation du territoire.
C’est sans doute subjectif, j’en ai peut-être oublié, ou trop mis.
Mais bon, aucun label ne s’appelle « développement économique » ou quelque-chose y ressemblant.
2010 | 2011 | Evolution(%) | |
Etude et recherches | 351 131 | 309 300 | -11,91321757 |
Versement organisme de formation | 70 000 | 70 000 | 0 |
Annonce et insertion | 26 000 | 67 000 | 157,6923077 |
Transport collectif | 14 942 | 11 550 | -22,70111096 |
Total | 462 073 | 457 850 | -0,913924856 |
Budget de fonctionnement | 79 757 905 | 82 059 223 | |
% par rapport budget fonctionnement | 0,579344455 | 0,557950689 |
Alors que le budget de fonctionnement augmente, la part de ce qui a été mise en avant diminue.
Déjà qu’elle était faible.
A l’exception de « Annonce et insertion », la valeur absolue de ces dépenses stagne ou pire, diminue.