Le blog de Phil

J'habite Poissy après avoir habité Malakoff

Demande du budget 2015 et du CA 2014 de Sud de Seine

Le budget 2015 de Sud de Seine a été voté.

Je ne pensais pas, au début, étant très pris, passer mon temps à le regarder.

D’autant que Sud de Seine n’existera plus en 2016.

Néanmoins, moralement, celui-ci est contestable.

Pour mémoire (voir ici et ici), il possède un déficit de fonctionnement financé par l’excédent budgétaire 2014.

 

Bonjour,

Lors du conseil communautaire du 14/04/2015 a été voté le CA 2014 et le budget 2015.

Je souhaiterais que vous me communiquiez l’ensemble des deux documents.

Je vous rappelle que l’article Article L2121-26 du code général des collectivités territoriales m’y autorise.

Il est écrit :

« Toute personne physique ou morale a le droit de demander communication des procès-verbaux du conseil municipal, des budgets et des comptes de la commune et des arrêtés municipaux.

 

Chacun peut les publier sous sa responsabilité.

 

La communication des documents mentionnés au premier alinéa, qui peut être obtenue aussi bien du maire que des services déconcentrés de l’Etat, intervient dans les conditions prévues par l’article 4 de la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978.

 

Les dispositions du présent article s’appliquent aux établissements publics administratifs des communes. »

Par ailleurs, je souhaiterais avoir quelques précisions.

Sur le CA, je souhaiterais savoir la dette de la communauté d’agglomération ainsi que l’autofinancement brut.

 

Sur le budget, je souhaiterais connaître la dette de la communauté au 01/01/2015 et la dette prévue au 12/31/2015.

 

Veuillez agréer mes salutations distinguées.

20 avril 2015 Posted by | Conseil communautaire, Malakoff, Politique, politique locale, Sud de Seine | , , , , , , , | Laisser un commentaire

Remarques et interrogations sur le budget 2015 de Sud de Seine

Le budget 2015 de Sud de Seine est marqué par deux points :

  1. Un déficit de fonctionnement
  2. L’excédent budgétaire 2014 qui sert à financer ce déficit de fonctionnement.

Après avoir torturé un de mes amis habitant Fontenay-aux-Roses, j’ai fini par apprendre que le nouveau maire de Fontenay-aux-Roses faisait la même chose.

Fontenay-aux-Roses a aussi un déficit de fonctionnement.

Celui-ci est financé par une partie prélevé sur un chèque du CEA.

Au moins, l’astuce durera sur la durée du mandat en cours.

Là aussi, la façon de faire est contestable.

Ce chèque devrait servir à des investissements, productifs de préférence.

 

Pire, Fontenay-aux-Roses continue à maintenir un service culturel.

Ce point est également contestable car, la culture a été une compétence transférée à Sud de Seine.

Cela veut dire que les fontenaisiens payent en double pour la culture, une fois à la ville, une seconde fois à Sud de Seine.

 

C’est d’ailleurs aussi le cas pour Malakoff. On a un budget développement durable, alors que cette compétence est du ressort de Sud de Seine.

 

Dans le cas de Fontenay-aux-Roses, j’ai aussi appris que le service culturel a embauché pour faire plaisir à la nouvelle adjointe en charge de la culture.

Là aussi, c’est contestable, on est en période de vache maigre.

 

Lorsqu’il était dans l’opposition, Jean Didier Berger (UMP) dénonçait le manque d’économies d’échelle sur Sud de Seine.

Franchement, j’étais totalement d’accord avec cette partie de son discours.

Une intercommunalité a d’abord pour but de rationaliser le service public pour faire aussi bien (voir mieux) avec moins de moyens.

 

Maintenant, il est élu maire de Clamart.

Le problème, c’est qu’aujourd’hui, il cautionne un budget en déficit de fonctionnement, qui de surcroit, est financé par les excédents 2014.

 

Philippe Kaltenbach, ancien maire PS de Clamart, toujours sénateur, dénonce la manœuvre consistant à financer un déficit de fonctionnement avec l’excédent 2014.

Sur le fond, il a raison.

Mais là aussi, c’est lui qui a construit Sud de Seine et il est dans les responsables qui ont fait de Sud de Seine une intercommunalité qui sert à dilapider l’argent publique.

Car au final, les dotations de l’Etat devant diminuer (désendettement oblige), les collectivités locales sont condamnées à réduire leurs trains de vie.

Elles sont condamnées à rationaliser leurs dépenses de fonctionnement.

Si Sud de Seine avait été construit dans cet esprit, la diminution des dotations ne devrait pas être un problème.

 

Or Sud de Seine, avec l’aval des 4 maires (dont un certain Philippe Kaltenbach) a été construit pour pomper encore plus de dotations, pour être une pompe à fric pour les 4 villes qui la composent.

Comme les dotations sont condamnées à diminuer, Sud de Seine se retrouve aujourd’hui dans le mur.

Sud de Seine montre enfin son vrai visage : un échec.

 

Enfin, je me pose la question de la légalité de ce budget.

Ce budget n’est pas moral, c’est certain, mais est-il légal ?

J’ai la phrase de Jean Loup Metton (maire UDI de Montrouge) qui expliquait, lors d’un conseil municipal, qu’en finance locale, on peut aller de la section de fonctionnement vers celle d’investissement mais on ne peut pas faire l’inverse.

 

Or, on utilise un excédent de fonctionnement, qui normalement doit servir à financer de l’investissement, pour financer du fonctionnement (un déficit de la section de fonctionnement).

 

La question reste entière.

16 avril 2015 Posted by | Conseil communautaire, Malakoff, Politique, politique locale, Sud de Seine | , , , , , , , | Laisser un commentaire

Le scandaleux budget 2015 de Sud de Seine

Hier, je suis allé au conseil communautaire de Sud de Seine.

C’était histoire de me tenir au courant.

Franchement, ça valait le déplacement.

 

On votait le budget 2015, et j’ai véritablement eu une crise cardiaque lorsque Marie Hélène Amiable, maire PCF de Bagneux, présidente de Sud de Seine (regroupant Malakoff, Bagneux, Clamart et Fontenay-aux-Roses) a présenté le budget.

Un peu de plus, il fallait envoyer l’ambulance pour me réanimer.

 

Heureusement que je reste Modem dans l’état d’esprit (traduction : indépendant) et que je suis officiellement retiré de la politique actif pour une durée indéterminé (traduction : je dis ce que je veux).

 

Je savais qu’il était facile de s’entendre avec les jumelles Marie Hélène Amiable et Catherine Margaté (maire PCF de Malakoff) mais là, Jean Didier Berger (maire UMP de Clamart) et Laurent Vastel (maire DVD de Fontenay-aux-Roses) se sont entendus pour voter une véritable honte.

 

Si j’avais été élu, sachant qu’il y a un groupe UMP-UDI-Modem, je me serais désolidarisé de ce groupe pour voter contre ce budget qui va vraiment à l’encontre de mes convictions les plus profondes.

 

On avait inventé le concept d’UMPS, on vient d’inventer le concept d’UMPC.

Et sincèrement, le budget 2015 était vraiment dans un état d’esprit communiste !

 

J’en profite pour féliciter le discours de Philipe Kaltenbach (ancien maire PS de Clamart, que je n’apprécie pas beaucoup, notamment à cause de l’histoire du western) pour son discours qui a énuméré les points importants.

Je me félicite que le groupe PS ait voté contre ce budget.

 

Je regrette que Malakoff Plurielle, par la voix d’Emmanuelle Jannès, n’ait pas compris, comme d’habitude, l’enjeu de ce budget et se soit simplement abstenu.

Dommageable, elle est dans le groupe des indépendants, elle peut voter ce qu’elle veut.

 

Bon, reprenons.

Ce budget est scandaleux pour deux raisons.

La première, et ça a été évoqué par le président de Sud de Seine, il est déficitaire en fonctionnement.

Cela veut dire que les dépenses courantes sont supérieures aux recettes de fonctionnement.

 

Sur le principe, je n’arrive pas à cautionner ça.

S’endetter pour payer les factures de chauffage, c’est, à long terme, inviter l’huissier chez soi.

Ce n’est pas durable.

C’est d’ailleurs le problème de la France, dénoncé par François Bayrou lors de la présidentielle 2007, et c’est aussi le problème de la Grèce qui aujourd’hui est dans une situation insoluble, causant un désastre social.

 

Evidemment, il est malheureux de voir l’UMP rejoindre les positions du PCF et dénoncer la baisse des dotations d’Etat.

Aujourd’hui, on ne peut pas continuer à cautionner le déficit public français.

Tout le monde doit faire des efforts.

L’Etat, certes, mais pas que.

Les collectivités locales aussi. D’autant que en ce qui concerne la rationalisation des dépenses, les communes ne sont pas vertueuses (denier exemple en date ici).

 

Mais comme un budget doit être en équilibre, Marie Hélène Amiable a annoncé une trouvaille.

Et c’est la deuxième raison qui fait que ce budget est scandaleux.

 

Les excédents de l’année 2014 servent à financer le déficit du budget 2015.

Et oui, au lieu d’utiliser l’autofinancement brut pour investir sur l’avenir, en réduisant la dette par exemple, sachant que celle de Sud de Seine a parait-il doublé, on utilise l’autofinancement brut 2014 pour payer le déficit de fonctionnement dans le budget 2015.

 

Brillante idée, mais elle ne pourra pas se répéter indéfiniment.

En 2015, il n’est pas sûr que si on continue comme ça, on produise à nouveau de l’autofinancement brut pour continuer à financer le déficit de fonctionnement 2016.

 

Au final, on arrive à l’échec de Sud de Seine, structure créée pour des raisons politiciennes entre communes de gauche.

Sud de Seine aurait dû permettre de rationaliser, par ses nombreux transferts, le service public des communes de Malakoff, Clamart, Fontenay-aux-Roses et Bagneux.

Au lieu de ça, on a fabriqué un outil de doublons.

On a inventé un outil qui sert à dilapider l’argent public.

Alors que l’Etat, surendetté, est obligé aujourd’hui de se mettre au régime pour éviter de finir comme la Grèce, Sud de Seine, qui continue à être une pompe à fric pour les communes, est dans le mur.

Car il faut bien comprendre qu’aujourd’hui, on est en crise, qu’il n’y a plus d’argent, et que l’on est en période de vache maigre.

L’argent, ce n’est pas gratuit et ça ne tombe pas du ciel.

 

Certes, les maires de Sud de Seine s’en foutent, en 2016, il n’y aura sans doute plus de Sud de Seine.

Sud de Seine intègrera sans doute une structure plus grande.

 

Mais ce n’est pas une raison !

15 avril 2015 Posted by | Conseil communautaire, Ma semaine politique, Malakoff, Politique, politique locale, Sud de Seine | , , , , , , , | Laisser un commentaire

Suite du débat sur le devenir de Sud de Seine

Lors du conseil municipal du 19/11/2014, le point le plus important était sans doute un point d’information sur le devenir de Sud de Seine.

 

Pour mémoire, Malakoff appartient à l’agglomération de Sud de Seine qui regroupe Malakoff, Clamart, Fontenay-aux-Roses et Bagneux.

Cette agglomération a été créée entre maire de gauche, laissant entre autre une incohérence territoriale, Châtillon et Montrouge, les deux villes étant à droite.

 

Ce point a été abordé au dernier conseil municipal (voir ici le résumé et ici pour l’étude de la géopolitique).

 

Là où l’on était la dernière fois, on avait deux options :

  • Le Sud des Hauts de Seine regroupant Sud de Seine, Châtillon et Montrouge et le Haut de Bièvre (Châtenay-Malabry, Antony, Bourg la Reine, Le Plessis Robinson, Sceaux, Verrière le Buisson et Wissous)
  • La même chose avec en plus le Val de Bièvre (Arcueil, Cachan, Fresnes, Gentilly, L’Hay les Roses, Le Kremlin Bicêtre et Villejuif).

Logique de chapelle (voir la géopolitique), sur Sud de Seine, les maires de gauche (Malakoff et Bagneux) sont pour l’option 2, les maires de droite sont pour l’option 1.

 

A noter qu’en ce qui me concerne, je suis pour un rapprochement avec Vanves et Issy-les-Moulineaux.

Avec la station du Grand Paris Express, le territoire à développer est à Malakoff et Vanves (le Clos Montholon), à Clamart (Gare de Clamart et éco-quartier) et Issy-les-Moulineaux (le Fort numérique).

C’est une réflexion globale à avoir avec, à la clé, un contrat de développement territoriale.

 

Autre nouvelle, une troisième option est à l’étude.

Elle irait d’Issy-les-Moulineaux (on ne sait pas si c’est inclus ou exclu) à Ivry-sur-Seine.

L’avantage de cette super zone regroupant le Sud de Paris, c’est qu’il y a deux pôles économiques, le marché de Rungis, et peut-être l’aéroport d’Orly.

Sachant que pour moi la logique territoriale doit prévaloir, cette dernière option me paraît plus pertinente.

 

Dans l’absolue, la probabilité est plutôt vers l’option 1.

Effectivement, point important, les territoires du Val de Bièvre veulent aller vers l’est, et ne veulent pas entendre parler de villes de droite.

 

Enfin, au final, ça se décidera vers Avril. Il faut laisser passer les départementales.

30 novembre 2014 Posted by | Malakoff, Politique, politique locale, Sud de Seine | , , , , | Laisser un commentaire

Les agglomérations, ça continue à être n’importe quoi

Les agglomérations, une longue histoire dans le grand n’importe quoi.

Pour faire une agglomération, la logique de territoire devrait primer.

Or, c’est toujours la logique politicienne qui prime…

 

En ce qui concerne Malakoff, on est dans Sud de Seine, qui contient Clamart, Fontenay-aux-Roses et Bagneux.

On a fabriqué, à l’époque, Sud de Seine (intercommunalité à laquelle je suis opposé) car la municipalité de Malakoff était PCF, celle de Clamart PS, celle de Fontenay-aux-Roses PS, et celle de Bagneux PCF.

 

Du coup, il y a un grand trou territorial appelé Châtillon (UMP) et Montrouge (UDI).

Et on arrive donc à une intercommunalité qui n’a pas une vision cohérente de territoire, avec par exemple un manque de coordination pour lutter contre le chômage, ou le manque de PLD.

 

Autre exemple de la non logique territoriale, Sud de Seine a fait un contrat de développement territorial avec Val de Bièvre et Haut de Bièvre, contrat appelé vallée scientifique de la Bièvre.

Or, Malakoff s’est finalement peu investi dans ce contrat. En fait, c’est surtout Bagneux, avec des stations pour le Grand Paris Express (Bagneux M4, Arcueil-Cachan, Villejuif Gustave Roussy et Louis Aragon).

 

En réalité, le territoire à développer sur Malakoff est dans le Sud de la ville. Il s’agit du clos Montholon (dont on a parlé pour le PLU).

Il y a aussi une station pour le Grand Paris Express : Gare de Clamart.

Sont concernés Malakoff, Vanves, Clamart (avec à la clé un éco-quartier) et Issy-les-Moulineaux (avec le Fort numériques).

 

Par ailleurs, il faut rappeler que Vanves et Malakoff, dans un passé lointain, c’était la même commune.

 

Le devenir de Sud de Seine devient politicien.

En dehors du fait qu’aucune réflexion n’est envisagée vers GPSO, on a deux solutions envisagées :

  1. Sud de Seine, Châtillon-Montrouge, Haut de Bièvre, Val de Bièvre
  2. Sud de Seine, Châtillon-Montrouge, Haut de Bièvre

Dans Sud de Seine, les maires de gauche sont pour la solution 1, ceux de droite sont pour la solution 2.

Evidemment, si on regarde la géopolitique, Val de Bièvre est majoritairement à gauche.

 

Un autre exemple est à signaler : le territoire de la Défense.

Il est à rappeler que celui-ci est composé de trois communes : Nanterre, Puteaux et Courbevoie.

Du coup, il y a deux intercommunalités :

  • Nanterre, Suresnes et Rueil Malmaison
  • Puteaux Courbevoie

Or, en lisant le blog de Christophe Grébert, on apprend que pour la défense, c’est la logique politicienne qui domine.

Si on regarde la carte :

defense_1

Christophe Grébert propose :

defense_2

 

Et les maires de Courbevoie et Puteaux proposent

defense_3

Soit une carte qui ressemble à :

defense_4

On enlève les communes de gauche…

 

Images : Mon Puteaux .com

Lire aussi Argenteuillais Démocrate

14 octobre 2014 Posted by | Malakoff, Politique, politique locale, Sud de Seine | , , , , , | Laisser un commentaire

Etude de la géopolitique du devenir de Sud de Seine

Les intercommunalité doivent se regrouper pour former des intercommunalité avec un minimum de 300 000 habitants.

 

C’était l’objet d’un vœu, passé inaperçu, lors du conseil municipal du 30/09/2014.

 

Pour Sud de Seine, je rappelle qu’il y a Malakoff, Clamart, Fontenay-aux-Roses et Bagneux.

Sur le fond, il est évident que Châtillon et Montrouge (le trou de Sud de Seine) rejoindra (enfin) Sud de Seine.

Or, on arrive à seulement 226 904 habitants.

 

Il y en manque…

Le problème, d’après ce que j’ai pu grappiller à droite et à gauche, c’est que le préfet va tout décider lui-même et qu’il a proposé deux options à l’étude :

  1. Sud de Seine + Châtillon-Montrouge + Val de Bièvre + Haut de Bièvre
  2. La même chose sans le Val de Bièvre

A mon grand désarroi, il n’a rien proposé du côté de GPSO. C’est d’autant dommageable car des villes comme Malakoff ont des problématiques communes de ville de première couronne comme Montrouge, Vanves, Issy-Les-Moulineaux et Boulogne.

Par ailleurs, un projet de développement territorial est à penser pour Vanves, Malakoff (le Sud du territoire) et Clamart avec l’arrivée d’une station Grand-Paris Express « Gare de Clamart ».

La même question se pose pour la station « Châtillon-Montrouge » avec Châtillon, Montrouge et Malakoff (et la célèbre ligne 13).

Notons qu’on doit trouver des problématiques communes avec Clamart (Sud de Seine) et Meudon/ Vélizy (GPSO). Il y a le centre commercial.

 

Mais on va vers Haut de Bièvre et/ou Val de Bièvre.

Notons que l’option 1 correspond à un contrat de développement territorial, la vallée scientifique de la Bièvre.

Contrat dont c’est surtout la ville de Bagneux qui est concernée.

 

Quand je dis que Sud de Seine c’est n’importe quoi, je ne plaisante pas.

 

En creusant, j’ai pu savoir que les villes de Gauche (Malakoff et Bagneux) sont pour l’option 1, les villes de droite (Clamart et Fontenay-aux-Roses) sont pour l’option 2.

 

C’est pour ça que j’ai décidé de calculer une projection du conseil communautaire pour chacune des deux options.

 

Dans ce calcul, on simplifie à outrance.

On part du principe que l’on arrive principalement à un groupe de Gauche (PS, PC, EELV) et un de droite (UMP, UDI, Modem).

Il va de soi que je préfèrerais un groupe de droite (UMP), un centriste et un de gauche.

D’ailleurs, la tribune du groupe UMP/UDI/Modem de Sud de Seine m’a fait hurler.

Mais ça, j’y reviendrai.

De plus, la gauche est dans la pratique divisé en plusieurs groupes, à savoir PS, PCF et EELV.

 

Mais ce modèle permet de simplifier le calcul, et pour la droite, il est réaliste.

 

Dans un premier temps, il faut déterminer le nombre d’élu qu’aurait la future agglomération.

Comme l’objectif est, de fait, de réduire le nombre d’élus, on va supposer que le nombre d’élus est une fonction de la population.

Au plus simple, on suppose que le nombre d’élu est proportionnel à la population.

On s’aide du tableau statistique suivant (regroupant certaines agglomérations) :

Agglomération Habitants (2011) Nombre d’élu Nombre d’élu/Nombre d’habitant
Sud de Seine 144 789 48 0,000331517
GPSO 328 811 91 0,000276755
Châtillon-Montrouge 82 115 12 0,000146137
Val de Bièvre 204 395 56 0,000273979
Haut de Bièvre 183 747 53 0,00028844
Moyenne 0,000263366
Ecart-Type 6,94764E-05

Certes, on a du grand n’importe quoi (dans la réalité, chaque agglomération fixe le nombre d’élu par commune).

En toute rigueur, il faudrait laisser Châtillon-Montrouge (c’est une communauté de commune et non une agglomération).

En général, le rapport est aux alentours de 0.00027.

On remarque que Sud de Seine, avec un rapport largement plus élevé est un mauvais élève. Il y a plus d’élus par habitants.

Châtillon-Montrouge est bien plus bas, Sud de Seine est bien plus haut, on explique donc le fort écart-type.

On prendra la formule suivante :

Nombre d’élus = population de l’agglomération * 0.000263366.

Evidemment, le nombre d’élu est un entier. On arrondit donc au plus proche.

Par la suite, on considère que le nombre d’élus envoyé par une commune à son agglomération est proportionnel à sa population.

On arrive donc à un nombre d’élus décimal que l’on arrondit au plus proche pour avoir le nombre d’élus qu’enverra la commune dans le conseil communautaire de la future agglomération.

Le nombre d’élus est déterminé lors des municipales.

La liste en tête a la moitié du nombre d’élus envoyé au conseil municipal (avec un bonus de 1 si le nombre est impair). Le reste est distribué à la proportionnel.

 

Dans le cas de l’option Sud de Seine, Châtillon-Montrouge, Haut de Bièvre, on a :

Ville Habitant(2011) Elus (décimal) Elus (entier, au plus proche) Résultat Municipales Elu gauche Elu droite Elu indépendant FN Total
Malakoff 30 768 8,091893116 8 Gauche:68,14%
Malakoff-Plurielle:18,08%
ENPPM:8,74%
7 0 1 0 8
Clamart 52 731 13,86809724 14 Droite:53,76%
PS: 32,86%
EELV:11,04%
3 11 0 0 14
Fontenay-aux-Roses 23 288 6,124675211 6 DVD:52,91%
Gauche:47,08%
1 5 0 0 6
Bagneux 38 002 9,994413748 10 Gauche:61,44%
Droite:34,04%
8 2 0 0 10
Châtillon 33 405 8,785416327 9 Droite:56,36%
Gauche:36,30%
FN:7,32%
2 7 0 0 9
Montrouge 48 710 12,81058612 13 Droite:61,65%
Gauche:28,93%
Modem:6,96%
2 11 0 0 13
Chatenay-Malabry 32 083 8,437734232 8 Droite: 66,60%
Gauche: 22,74%
Front de Gauche: 8,87%
1 7 0 0 8
Antony 62 012 16,30897283 16 Droite: 62,01%
Gauche: 21,62%
FN: 9,04%
2 13 0 1 16
Bourg la Reine 19 982 5,255206976 5 Droite: 47,98%
Gauche:35,60%
DVD:10,83%
1 4 0 0 5
Le Plessis Robinson 28 113 7,393635959 7 Droite: 77,02%
Gauche: 22,97%
1 6 0 0 7
Sceaux 19 930 5,24153113 5 Droite: 53,49%
Gauche: 20,25%
Indépendant: 17,14%
DVD: 9,1%
1 4 0 0 5
Verrière le Buisson 15 534 4,085396115 4 Droite: 64,93%
Gauche: 27,54%
DVG: 7,51%
1 3 0 0 4
Wissous 6 093 1,602441002 2 DVD: 49,31%
DVG: 38,97%
DVD: 11,71%
0 2 0 0 2
Total 410 651 108 107 30 75 1 1 107

 

Pour l’option Sud de Seine, Châtillon-Montrouge, Haut de Bièvre, Val de Bièvre on a :

Ville Habitant(2011) Elus (décimal) Elus (entier, au plus proche) Résultat Municipales Elu gauche Elu droite Elu indépendant FN Total
Malakoff 30 768 8,1041353 8 Gauche:68,14%
Malakoff-Plurielle:18,08%
ENPPM:8,74%
7 0 1 0 8
Clamart 52 731 13,88907822 14 Droite:53,76%
PS: 32,86%
EELV:11,04%
3 11 0 0 14
Fontenay-aux-Roses 23 288 6,133941201 6 DVD:52,91%
Gauche:47,08%
1 5 0 0 6
Bagneux 38 002 10,00953425 10 Gauche:61,44%
Droite:34,04%
8 2 0 0 10
Châtillon 33 405 8,798707739 9 Droite:56,36%
Gauche:36,30%
FN:7,32%
2 7 0 0 9
Montrouge 48 710 12,82996719 13 Droite:61,65%
Gauche:28,93%
Modem:6,96%
2 11 0 0 13
Chatenay-Malabry 32 083 8,450499637 8 Droite: 66,60%
Gauche: 22,74%
Front de Gauche: 8,87%
1 7 0 0 8
Antony 62 012 16,33364659 16 Droite: 62,01%
Gauche: 21,62%
FN: 9,04%
2 13 0 1 16
Bourg la Reine 19 982 5,263157552 5 Droite: 47,98%
Gauche:35,60%
DVD:10,83%
1 4 0 0 5
Le Plessis Robinson 28 113 7,404821753 7 Droite: 77,02%
Gauche: 22,97%
1 6 0 0 7
Sceaux 19 930 5,249461016 5 Droite: 53,49%
Gauche: 20,25%
Indépendant: 17,14%
DVD: 9,1%
1 4 0 0 5
Verrière le Buisson 15 534 4,09157689 4 Droite: 64,93%
Gauche: 27,54%
DVG: 7,51%
1 3 0 0 4
Wissous 6 093 1,604865327 2 DVD: 49,31%
DVG: 38,97%
DVD: 11,71%
0 2 0 0 2
Arcueil 20 100 5,294238155 5 Gauche: 61,80%
Centre: 17,31
FN: 15,84%
4 1 0 0 5
Cachan 28 404 7,481469679 7 Gauche: 45,47%
Droite:28,99%
DVG:25,52%
5 1 1 0 7
Fresnes 26 371 6,94598778 7 Gauche: 39,64%
DVD: 37%
Droite: 15,72%
5 2 0 0 7
Gentilly 16 892 4,449267209 4 Gauche: 68,08%
Droite: 31,91%
3 1 0 0 4
L’Hay les Roses 30 574 8,053036683 8 Droite: 54,07%
Gauche: 45,90%
2 6 0 0 8
Le Kremlin Bicêtre 26 131 6,882772996 7 Gauche: 55,34%
Droite: 44,65%
6 1 0 0 7
Villejuif 55 923 14,72983484 15 Droite: 48,69%
Gauche: 43,52%
FN: 7,78%
4 11 0 0 15
Total 615 046 162 160 59 98 2 1 160

 

Sans doute que la situation économique doit jouer pour que les villes de droite veuille exclure Val de Bièvre.

 

Hors, dans les deux cas, la droite est largement majoritaire, loin d’une situation à la Sud de Seine.

Pour moi, la logique de territoire doit dominer.

S’il faut choisir une des options du préfet, je pense qu’il faut choisir celle où toutes les villes peuvent être gagnantes, celles où l’on évite les inégalités territoriales, celles où les territoires défavorisés peuvent être tiré vers le haut.

Bref, l’option Sud de Seine, Châtillon-Montrouge, Val de Bièvre et Haut de Bièvre.

Si on suit cette logique, je suis donc en accord avec le vœu du conseil municipal.

D’autant qu’il y a le contrat de développement territorial de la vallée scientifique de la Bièvre.

4 octobre 2014 Posted by | Conseil Municipal, Malakoff, Politique, politique locale, Sud de Seine | , , , , , | Laisser un commentaire

Le conseil municipal commence à aborder l’avenir de Sud de Seine

Je n’ai pas pu venir au dernier conseil municipal (celui du 30/09/2014).

J’espérais que l’opposition aurait éclairé la population mais il n’y a eu aucun écho, aussi bien de la part de Malakoff Plurielle que du Malakoff Citoyen.

Effectivement, les deux groupes d’opposition n’ont toujours rien écrit sur le conseil municipal du 30/09/2014. Au moment où j’écris ces lignes, nous somme le 03/10/2014, il est 16H15min20secondes et selon l’opposition, il ne s’est rien passé le 30/09/2014.

D’ailleurs, selon mes sources, aucun élu de l’opposition n’a abordé le rapport Millos.

Dire qu’ils veulent la peau de Margaté…

Bon, selon le PS, il ne s’est rien passé du tout également.

Heureusement, pour m’informer du conseil municipal, il y a le site Malakoff antilibéral (proche de la municipalité communiste).

Dans un billet publié le 02/10/2014 (deux jours après le conseil municipal), on apprend qu’un vœu a été déposé sur l’avenir de Sud de Seine et le Grand Paris.

De quoi s’agit-il ?

De Sud de Seine.

Sud de Seine est l’agglomération qui regroupe Malakoff, Clamart, Bagneux et Fontenay-aux-Roses.

Avant 2014, Malakoff et Bagneux étaient communistes, Clamart et Fontenay-aux-Roses étaient socialistes.

Depuis, la donne a changée.

Clamart et Fontenay-aux-Roses sont passés à droite.

Les groupes sont répartis de la façon suivante :

  • Le groupe UMP-UDI-Modem (20 membres)
  • Le groupe PS/PRG (11 membres)
  • Le groupe Europe écologie les verts (4 membres)
  • Le groupe Front de Gauche communiste et citoyen (11 membres)
  • Les indépendants (2 membres dont notre OVN I de Malakoff Plurielle)

Soit 48 élus.

La gauche est majoritaire mais de peu (26 contre 20).

En réalité, Marie Hélène Amiable (maire de Bagneux) a été élue présidente, avec comme vice-présidente Catherine Margaté (maire de Malakoff), Jean Didier Berger (maire de Clamart) et Laurent Vastel (maire de Fontenay-aux-Roses).

Ce tandem UMP/PC se fait avec une volonté de dégommer le futur Grand Paris (car les deux formations y sont opposés).

Du coup, on a une majorité UMP-UDI-Modem-PC (31 membres) contre une opposition PS/PRG-EELV-Indépendants (17 membres).

Dans ce vœu, d’autres intercommunalités sont en jeu.

La première est celle de Chatillon-Montrouge.

Il s’agit d’une communauté de commune, qui fait le service minimum en intégration intercommunale.

Elle est constituée de Montrouge (le maire, Jean Loup Metton est UDI) et de Châtillon (Le maire, Jean Pierre Schosteck, est UMP).

Viens ensuite le Val de Bièvre.

On a la composition suivante :

Ville Maire 2008-2014 Etiquette Maire 2014-2020 Etiquette
Arcueil
Daniel Breuiller
EELV
Daniel Breuiller
EELV
Cachan Jean-Yves Le Bouillonnec PS Jean-Yves Le Bouillonnec PS
Fresnes Jean-Jacques Bridey PS Jean-Jacques Bridey PS
Gentilly Patricia Tordjman PS Patricia Tordjman PS
L’Hay les Roses Pierre Coilbault

(Depuis Septembre 2012)

PS
Vincent Jeanbrun
UMP
Le Kremlin-Bicêtre Jean-Luc Laurent MRC (Chevènement) Jean-Luc Laurent MRC (Chevènement)
Villejuif Claudine Cordillot PCF Franck Le Bohellec UMP

Cette intercommunalité est restée à gauche.

Le vœu fait référence à l’agglomération du Haut de Bièvre.

Ville Maire 2008-2014 Etiquette Maire 2014-2020 Etiquette
Châtenay-Malabry Georges Siffredi UMP Georges Siffredi UMP
Antony Jean-Yves Sénant UMP Jean-Yves Sénant UMP
Bourg-La-Reine Jean-Noël Chevreau UDI Jean-Noël Chevreau UDI
Le Plessis-Robinson Philippe Pemezec UMP Philippe Pemezec UMP
Sceaux Philippe Laurent UDI Philippe Laurent UDI
Verrières-le-Buisson Bernard Mantienne UMP
Thomas Joly
DVD
Wissous Régis Roy-Chevalier PS
Richard Trinquier
UMP

Cette agglomération était à droite, elle le reste.

Enfin, il faut s’intéresser à GPSO.

Ville Maire 2008-2014 Etiquette Maire 2014-2020 Etiquette
Boulogne Pierre-Christophe Baguet UMP Pierre-Christophe Baguet UMP
Chaville Jean-Jacques Guillet UMP Jean-Jacques Guillet UMP
Issy-les-Moulineaux Andrée Santini UDI Andrée Santini UDI
Marnes-la-Coquette Christiane Barody-Weiss DVD Christiane Barody-Weiss DVD
Meudon Hervé Marseille UDI Hervé Marseille UDI
Sèvres François Kosciusko-Morizet UMP Grégoire de la Roncière DVD
Vanves Bernard Gauducheau UDI Bernard Gauducheau UDI
Ville d’Avray Denis Badré Modem Denis Badré Modem
Vélizy-Villacoublay Joël Loison UMP Pascal Thévenot UMP

Pour conclure ce tour d’horizon, la géopolitique actuelle de Sud de Seine est compliquée, celle du Val de Bièvre est la Gauche, celle du Haut de Bièvre est la droite plutôt UMP, et celle de GPSO est le centre-droit (UDI/Modem : 4 UMP : 3 DVD : 2).

Il faut aussi être conscient de la population de chaque intercommunalité :

A savoir :

  • 144 789 pour Sud de Seine
  • 204 395 pour le Val de Bièvre
  • 183 747 pour le Haut de Bièvre
  • 328 811 pour GPSO

Par la même occasion, je vais aussi rappeler mon opinion sur Sud de Seine.

Je suis opposé à Sud de Seine.

Cette Intercommunalité ne s’est pas faite sur un projet mais sur des couleurs politiques.

Maintenant que deux villes sont passées à droite, on a l’air bien con…

La première raison est une incohérence de territoire. Il y a un gros trou appelé Châtillon-Montrouge.

Cela gêne par exemple l’adoption d’un PLD.

Pire, chez Sud de Seine ou pour Châtillon-Montrouge, chacun a son dispositif pour aider les chômeurs. Ceux-ci apprécieront.

Sud de Seine est anti-démocratique. Les anciens maires PS en ont abusé. Fort heureusement, les conseillers communautaires sont maintenant élu lors des municipales sur un scrutin de liste. L’une des seules bonnes réformes de Sarkozy.

A Sud de Seine on a tout transféré. Cela veut dire que les compétences proches (Piscines, Théâtres, médiathèques …) dépendent de Sud de Seine.

Un élu au conseil municipal a donc de moins en moins de pouvoir.

Si on fait ça, c’est pour générer des économies d’échelles.

Ce n’est pas le cas.

En particulier, je rappelle qu’à Malakoff, les dépenses de personnel ont augmentés.

De plus, on attend d’une intercommunalité qu’elle valorise son territoire.

Ce n’est pas le cas de Sud de Seine, qui ne s’occupe pas de son économie (0,6% dépensé), et qui n’a pas de PLD.

Et l’avenir du Sud de Seine dans tout ça ?

Avec la loi relative sur le Grand Paris (dite loi Mapam), le Grand Paris doit être constitué de territoire de 300 000 communes.

Le vœu demande au préfet déjà qu’il y ait une consultation des communes sur les différentes fusions, et que la population soit consultée.

Pire, l’agglomération des Haut de Bièvre par l’intermédiaire de son président, a demandé la fusion de Sud de Seine, du Haut de Bièvre et de Châtillon-Montrouge.

Or la municipalité demande qu’il y soit ajouté le Val de Bièvre.

Il y a une logique à cela, c’est que toutes ces agglomérations forment la Vallée Scientifique de la Bièvre. Derrière ça, il y a un contrat de développement territorial.

En ce qui me concerne, je suis contre les deux options, et j’aurais sans doute voté contre ce vœu.

En ce qui me concerne, je pense que la place de Malakoff est dans GPSO.

Déjà parce-que GPSO a un développement économique qui pourrait profiter à Malakoff.

De plus, Malakoff est une ville de première couronne, avec des problématiques de ville de première couronne.

Dans ces villes, on a Montrouge, Vanves, Issy-les-Moulineaux et Boulogne.

Par ailleurs, il y a une histoire commune entre Vanves et Malakoff : c’était la même ville dans un passé lointain.

C’est Vanves qui s’est séparé de Malakoff (selon les Malakoffiots 🙂 ), ou l’inverse (selon la réalité historique, mais chut, il faut pas le dire 🙂 ).

Certes, il y a le projet de développement territorial de la vallée scientifique de la Bièvre mais ça concerne surtout Bagneux.

Si il y avait un contrat de développement territoriale pour Malakoff, le plus pertinent serait qu’il soit entre Vanves, Issy-Les-Moulineaux et Malakoff, avec comme enjeux la Station «Gare de Clamart » du Grand Paris Express.

Par ailleurs, cela permettrait de développer enfin le Sud de Malakoff.

Alors, mes collègues Modem de Fontenay-aux-Roses et Bagneux ne sont pas d’accord avec moi.

En particulier, ma collègue de Bagneux est pour suivre la logique de la vallée scientifique de la Bièvre.

Lorsqu’elle était élue, elle s’est d’ailleurs beaucoup investie dans ce dossier.

Mais je pense que cette différence d’opinion est lié au fait qu’il y a des différences de sociologie (la sociologie de Malakoff n’est pas la même que celle de Bagneux) et de problématiques.

Malakoff est une ville de première couronne. Pas Bagneux.

En plus: le voeu de la mairie

3 octobre 2014 Posted by | Conseil Municipal, Malakoff, Politique, politique locale, Sud de Seine | , , , , , | Laisser un commentaire

CA 2013 de Sud de Seine (7/9) : Répartitions des dépenses de personnel de Sud de Seine

ca_2013_sud_de_seine_depenses_repartition_personnel

Comme pour le budget 2014, on peut étudier la répartition des dépenses de personnel.

Cette étude complètera celle de la répartition des dépenses de fonctionnement.

Selon le document distribué aux élus, on a :

Libellé Valeur des dépenses de personnel par libellé Rapport dépense personnel libellé/ dépense total de personnel (%) Valeur des dépenses de fonctionnement par libellé Rapport des dépenses de personnel par libellé/dépenses de fonctionnement par libellé(%)
Services généraux et administration publique locale 1 707 938,30 10,80 37 008 655,46 4,614969873
Sécurité et salubrité publique 0 0,00 2 289 816,00 0
Culture 9 759 466,69 61,74 16 028 992,51 60,88633883
Sports et jeunesse 1 078 124,82 6,82 2 783 767,06 38,72898834
Interventions sociales et santé 1 513 939,44 9,58 2 602 888,60 58,16382
Famille 299 627,97 1,90 325 399,20 92,08011882
Logement 0,00 0,00 37 650,50 0
Aménagement et service urbain, environnement 1 220 227,82 7,72 18 938 461,16 6,443120218
Action économique 228 513,95 1,45 502 564,00 45,46962178
Total 15 807 838,99 100,00 80 518 194,49 19,63262973

 

Pour mémoire, le CA 2013 (compte administratif 2013) est ce qui a été dépensé durant l’année 2013.

Le budget 2014 représente ce que l’agglomération compte dépenser en 2014.

 

Sud de Seine a surtout dépensé dans la culture en ce qui concerne son personnel.

61,74% du total des dépenses de personnels sont dans la culture.

Sont bien loties l’administratif (10,8%) et les interventions sociales (9,58%).

On trouve une proportion de 6 à 8% dans le sport (6,82%) et l’aménagement et le service urbain (7,72%).

 

Dans les parents pauvres, on a la sécurité et salubrité publique (0%), Le logement (0%), la famille (1,90%) et l’action économique (1,45%).

 

On vérifie encore que le développement économique n’est pas la priorité de Sud de Seine.

23 juin 2014 Posted by | Conseil communautaire, Finances locales, Politique, politique locale, Sud de Seine | , , , , , , , , | Laisser un commentaire

Budget 2014 de Sud de Seine (6/8) : La répartition des dépenses de personnel de Sud de Seine

budget_2014_sud_de_seine_depenses__personnel_repartition

Après la répartition des dépenses de fonctionnement de Sud de Seine, on peut aussi étudier la répartition des dépenses de personnel.

Selon le document distribué aux élus, on a :

Libellé Valeur personnel % par rapport aux dépenses de personnel Valeur totale fonctionnement %

Personnel sur total

Service généraux, administration publique 1 819 909 10,8773168 41 145 225 4,42313537
Sécurité et salubrité publique 0 0 2 279 291 0
Culture 9 857 344 58,91583231 16 124 292 61,13349969
Sport et jeunesse 1 731 814 10,3507865 3 808 704 45,46990262
Intervention sociales et santé 1 536 647 9,184303295 2 982 271 51,52606856
Famille 319 122 1,907343219 363 417 87,8115223
Logement 0 0 93 500 0
Aménagement et service urbain, environnement 1 234 454 7,37814211 20 219 970 6,105122807
Action économique 231 941 1,386275762 584 120 39,70776553
Total 16 731 231 100 87 600 790 19,09940652

 

Pour mémoire, le total des dépenses de fonctionnement est de 87 600 790€.

Les dépenses de personnel sont de 16 731 231€ soit un total de 19% du total des dépenses de fonctionnement.

Le plus gros poste de dépense de personnel est dans la culture.

58 à 59% des dépenses de personnel sont pour la culture.

Sont bien loties l’administratif (environ 10% des dépenses de personnel), le sport et la jeunesse (environ 10% des dépenses de personnel), les interventions sociales et la santé (environ 10% des dépenses de personnel).

L’aménagement urbain s’en sort bien avec environ 7% % des dépenses de personnel.

Dans les parents pauvres, on la famille et le développement économique (avec environ 1% des dépenses de personnels).

 

Encore une fois, on vérifie l’un des grands travers de Sud de Seine : le manque de volonté politique de développer économiquement le territoire.

 

On peut aussi, par libellé, regarder le rapport (exprimé en %) des dépenses de personnel (du libellé) par rapport au total des dépenses de fonctionnement (du libellé).

 

On reste dans ce cas dans une étude « isolibellé ».

 

En général, on est entre 40 (39,7% pour l’action économique) et 88% (87,8% pour la famille).

22 juin 2014 Posted by | Conseil communautaire, Malakoff, Politique, politique locale, Sud de Seine | , , , , , , , , | Laisser un commentaire

CA 2013 de Sud de Seine (6/9) : Répartitions des dépenses de fonctionnement

budget_2014_sud_de_seine_depenses_repartition

L’étude du CA 2013, c’est l’étude de ce que la collectivité Sud de Seine (qui regroupe Malakoff, Clamart, Fontenay-aux-Roses, Bagneux) a perçu et dépensé en 2013.

 

L’étude du budget 2014, c’est ce que Sud de Seine a l’intention de percevoir et dépenser en 2014.

 

Le CA est le résultat (sur l’année 2013) d’une majorité de gauche (avec Bagneux et Malakoff PCF, Clamart et Fontenay-aux-Roses PS).

 

Le budget, c’est ce que la nouvelle majorité, à la géopolitique particulière, prévoit de dépenser.

 

Selon le document distribué aux élus, la répartition des dépenses de fonctionnement est la suivante :

Libellé Valeur %
Services généraux et administration publique locale 37 008 655,46 45,96309655
Sécurité et salubrité publique 2 289 816,00 2,843849164
Culture 16 028 992,51 19,90729253
Sports et jeunesse 2 783 767,06 3,457314311
Interventions sociales et santé 2 602 888,60 3,232671345
Famille 325 399,20 0,404131268
Logement 37 650,50 0,046760239
Aménagement et service urbain, environnement 18 938 461,16 23,5207226
Action économique 502 564,00 0,624162034
Total 80 518 194,49 100

 

On retrouve les travers de Sud de Seine, à savoir une part importante dans l’administratif (45-46%) et une faible part dans le développement économique (0,6-0,7%).

 

Ok, on fait un bilan. Mais dans le budget 2014, on est dans le même ordre de grandeur.

L’administratif est de l’ordre de 46-47% (la part a même augmenté) et l’action économique est de l’ordre de 0,6-0,7%

 

La géopolitique de Sud de Seine s’est compliquée, le maire de Clamart est UMP, celui de Fontenay-aux-Roses est DVD, mais les travers de Sud de Seine restent…

10 juin 2014 Posted by | Conseil communautaire, Finances locales, Malakoff, Politique, politique locale, Sud de Seine | , , , , , , , | Laisser un commentaire