Le blog de Phil

J'habite Poissy après avoir habité Malakoff

Une alliance Modem-UDI peut-elle tenir ?

Je souhaiterais apporter quelques éléments à l’article de l’Hérétique.

 

Je suis pour un travail en commun avec l’UDI, je l’ai souvent écrit, mais je suis opposé à ce que le Modem rejoignent l’UDI.

 

Pourquoi ?

 

Le problème n’est pas le premier tour, le problème est le second tour.

 

Effectivement, le Modem est pour une alliance à géométrie variable là où l’UDI est pour une alliance privilégiée avec l’UMP, y compris l’UMP de Copé.

 

En ce qui me concerne, je refuse de voter au second tour Jean François Copé lors d’un duel Hollande-Copé.

Lors d’un duel Hollande-Copé, je voterai probablement blanc (à 95% de chances).

 

Or, le problème de fond, pour nous centristes Modem cul entre deux chaises, c’est que les deux partis de gouvernements vont vers leurs extrêmes.

 

Au PS, au mieux, on a François Hollande qui est d’accord avec tout le monde, au pire, on a Martine Aubry qui maintient la sacro-sainte alliance de la gauche.

 

Mais à l’UMP, je tiens à rappeler qu’on a Copé et la sacro-sainte alliance Buisson/Peltier.

 

Au premier tour, il n’y aura aucun problème. Mais au second, on risque de se taper dessus et la famille risque de se diviser.

 

Au fond, il y a quatre cas possibles :

–          Soit le candidat centriste arrive dans les deux premiers. Là, le problème est réglé.

–          Soit on a un candidat extrémiste, comme Mélenchon ou le Pen. Là aussi, le problème est réglé, on votera contre le candidat extrémiste.

Les deux autres cas sont plus délicats. Face au candidat PS (qui sera sans doute François Hollande), on a un candidat UMP.

Là, deux cas sont possibles :

–          Soit on a un candidat de droite modérée (comme Alain Juppé), et là, c’est aussi réglé.

–          Soit on a un candidat de droite dure, comme Copé, et là, c’est le début des emmerdes et une future fracture.

Car au Modem, on n’a rien en commun avec Copé. Au Modem, on combat les Jean-François Copé. Et ne pas voter Copé (en ne donnant aucune consigne de vote, par exemple, comme il l’aurait fallu le faire lors du duel Hollande-Sarkozy), c’est une question de crédibilité.

 

La différence semble minime, pourtant, il s’agit du fossé infranchissable entre le Modem et l’UDI.

Là où le Modem préfèrera la crédibilité, l’UDI préfèrera la place.

 

C’est pour ça que je pense qu’il faut être extrêmement pragmatique pour que ce rassemblement se construise sur la durée.

 

Dans un premier temps, pragmatisme oblige, mieux vaut faire un travail en commun et un simple dialogue.

 

Construisons un travail commun aux européennes. Ça sera facile, il n’y a pas de second tour.

 

Au municipales, faisons un travail en commun lorsque c’est possible.

Malakoff en est un exemple, et il serait souhaitable que l’UDI se réveille.

 

Pour le reste, commençons par un simple dialogue et une réflexion commune. Sinon, le second tour aura toujours notre peau.

29 septembre 2013 Posted by | Politique, Politique nationale | , , , , , , , , | 3 commentaires

Le TGV continuera-t-il à harceler en toute impunité les malakoffiots ?

Une partie de Malakoff a un problème avec le TGV.

Effectivement, la ville de Malakoff est coupée en deux, coupé entre le nord et le sud.

Cette cassure est symbolisée par la ligne 13, qui sur Malakoff est aérienne.

Or, côté sud, il y a une ligne de TGV, allant à Montparnasse, qui longe le métro.

 

Le problème, c’est qu’en plein milieu de la nuit, celui-ci a tendance à s’arrêter, en plein milieu de la voie, et à laisser tourner ses ventilations.

 

Ça fait vraiment du bruit, et ça empêche les malakoffiots aux alentours de dormir.

 

Il y a des initiatives, comme une pétition lancée par le conseil de quartier des collèges, ou un blog qui traite du sujet avec humour.

 

Dernièrement, j’avais annoncé que le conseil communautaire Sud de Seine (Agglomération regroupant Malakoff, Clamart, Bagneux, Fontenay-aux-Roses) devait voter une délibération pour la construction d’un mur anti-bruit, mur financé par l’état, RFF, la région, GPSO et Sud de Seine.

 

En fait, le point en question a été annulé lors du conseil communautaire Sud de Seine.

 

La raison invoqué par Joël Alain est que la région n’ayant pas encore les moyens de financer ce mur, elle a demandé au conseil communautaire de reporter la délibération.

 

Bref, le TGV pourra continuer, du moins pour l’instant, à martyriser les braves malakoffiots.

 

En bonus, cliquez ici pour voir la vidéo.

28 septembre 2013 Posted by | Conseil communautaire, Malakoff, Politique, politique locale, Sud de Seine | , , , , , , | Laisser un commentaire

Evolution des travaux du Grand Paris Express

grand_paris 001

 

Lors du conseil municipal de Bagneux, on a eu le droit à un aperçu des livrables (voir image 2).

Par ailleurs, on a appris qu’en plus, le RER E serait prolongé jusqu’à la Défense.

Par ailleurs, des réunions publiques devraient avoir lieux, dont une réunion le 15/10 à Montrouge.

25 septembre 2013 Posted by | Malakoff, Politique, politique locale, Sud de Seine | , , , | Laisser un commentaire

Ce qui se passe à Bagneux n’est pas glorieux

C’est ce que j’ai dit à Monsieur Rousseau, élu UMP municipal et communautaire de Bagneux, pour justifier ma présence au conseil municipal de Bagneux hier.

 

Il est à rappeler qu’il m’arrive d’aller aux conseils municipaux d’autres villes que celle de Malakoff, histoire de comparer.

J’avais été à Clamart précédemment.

Je voulais prendre la température locale de ce que j’avais écrit précédemment.

 

Commençons par les comparaisons.

Le conseil municipal de Bagneux commence à 20H30. Comparé à Malakoff (où celui-ci commence à 19H), c’est mieux, mais je trouve que c’est très tardif.

20H, ça serait parfait.

D’ailleurs, je ne suis pas resté jusqu’au bout, je ne tenais pas à ne plus avoir de bus pour rentrer chez moi.

 

L’ordre du jour était chargé. On a débattu de dossier complexe comme le Grand Paris Express, la municipalisation des crèches départementales, des rythmes scolaires et du contrat de développement territoriales (où les autres villes de Sud de Seine ont été encore montré du doigt car elles ne se sont pas investies sur ce contrat).

 

Franchement, on y travaille dans ce conseil municipal (point très positif, même si ça fait finir les conseils à des heures pas possibles). Y compris sur la subvention donnée à l’association des chats de Bagneux (on a une association équivalente sur Malakoff). Cette association s’occupe de contrôler la population de chats errants (en prenant en charge la stérilisation, par exemple) de les nourrir, et éventuellement de faire du gardiennage pendant les vacances.

Un problème de santé public selon la personne qui présentait les dossiers.

Les élus sont intervenus pour avoir des détails, comme par exemple le nombre de chats dont s’occupe l’association.

 

Pour Malakoff, j’ai en mémoire un sujet important qui est passé comme une lettre à la poste.

Voilà pour le général.

 

Parlons politique politicienne.

Il convient d’abord de rappeler que l’opposition doit se construire sur la durée.

Un élu, surtout si il travaille, est un plus pour important pour l’avenir.

 

A Malakoff, où aucun élu de l’opposition ne se représentera, c’est comme si on repartait de zéro.

D’autant que Thierry Guilmart (UMP) le fait « après moi le déluge » et Jean Emmanuel  Paillon se laisse influencer sur des choix tactiques aberrant.

Au final, on laisse l’opposition aux mains de gens qui permettrons à la municipalité actuelle de se maintenir et qui feront du débat démocratique local un débat pauvre.

 

Pour en revenir à Bagneux, il faut rappeler que le chef de file de l’opposition, candidat officiel de l’UMP en 2014, est Olivier Sueur.

 

En 2008, il avait laissé sa place car il savait qu’il ne gagnerait pas la mairie. Il faut dire qu’il n’avait pas vraiment travaillé sérieusement durant la mandature 2001-2008. Son seul exploit était d’avoir fait 49% face à Janine Jambu, ancien maire sectaire de Bagneux.

 

C’est Frédérique Napoléone qui avait mené la campagne municipale de Bagneux pour l’UMP.

Il avait eu par la suite aussi un siège à Sud de Seine (intercommunalité regroupant Malakoff, Fontenay aux Roses, Clamart et Bagneux).

Or, sur la durée du mandat, il n’avait jamais été présent au conseil municipal et au conseil communautaire, sauf très récemment pour préparer le retour d’Olivier Sueur.

 

D’ailleurs, en milieu de mandat, le siège UMP de Bagneux à Sud de Seine était revenu à Monsieur Rousseau.

 

Durant le conseil municipal, Monsieur Rousseau a dû protester en déclarant qu’il ne prendrait part à aucun vote.

Il avait précisé qu’il avait préparé  le conseil sérieusement, en allant à toutes les commissions, en y passant du temps, y compris le week-end.

 

Ce qui a mis le feu aux poudres : un détail, mais un détail révélant un mauvais état d’esprit.

Dans le rapport du dernier conseil municipal, il était noté, d’après ce que j’ai compris, « le groupe UMP a voté … ».

Or, un des élus UMP avait quitté le groupe UMP. Il paraît que ça avait été annoncé officiellement lors d’un des conseils municipaux.

 

Or celui-ci était, visiblement, revenu comme par enchantement.

Et il prétendait qu’en réalité, il n’avait jamais écrit de courrier (la règle, paraît-il pour quitter un groupe politique au conseil municipal) et qu’il avait juste demandé une démarche à suivre.

 

Monsieur Rousseau soutenait le contraire, et il insistait sur le fait qu’il attendait que les règles soient respectées. Il attendait un courrier pour que cette personne réintègre le groupe UMP, auquel cas il prendrait ses responsabilités.

 

Je n’ai pas en main tous les éléments.

Mais sur le fond, je soutiens monsieur Rousseau.

On ne peut pas laisser des gens ne travaillant pas sur la durée, voulant avoir une gloire éphémère, démolir le travail des autres.

 

C’est d’ailleurs pour ça que je n’avais pas soutenu le candidat officiel Modem aux législative qui avait, je le rappelle,  fait 1,5% des voix.

 

C’est aussi pour ça que je vois d’un très mauvais œil enppm.

 

Ce qui est sûr, c’est que l’UMP et l’UDI envoient un signal politique discriminant sur Bagneux, comme sur Malakoff également.

25 septembre 2013 Posted by | Municipales 2014, Politique | , , , , , , | Un commentaire

Vers une solution du problème TGV ?

Jeudi prochain aura lieu le conseil communautaire Sud de Seine, à Clamart.

 

Pour mémoire, Sud de Seine est l’intercommunalité qui regroupe Malakoff, Clamart, Fontenay aux Rose et Bagneux.

 

L’ordre du jour est déjà disponible.

 

Le point 7 concerne un problème purement malakoffiot : le TGV.

J’en avais déjà parlé.

 

Pour mémoire, la ville de Malakoff est coupée en deux. Cette coupure est symbolisée par la ligne 13 qui sur Malakoff est aérienne.

 

Une ligne de TGV, partant de Montparnasse, longe la ligne de métro.

Tout ça dans le Sud de Malakoff.

 

Le problème, c’est qu’en plein milieu de la nuit, le TGV s’arrête et laisse tourner ses ventilations. Et ça fait du bruit, empêchant les habitants aux alentours de dormir.

 

Le conseil de quartier des collèges a envoyé une pétition, et il existe même un blog traitant avec humour du sujet.

 

Au prochain conseil communautaire sera votée une convention avec RFF pour le financement d’un mur anti-bruit Vanves-Malakoff.

 

Dans le document résumant les différents points, on apprend que les études projet démarreront en 2014 (pour une durée d’un an) et que les travaux commenceront en 2016-2017 (pour une durée d’un an, disons deux si il y a des retards).

 

Les financements seront prix en charges par :

–          L’état (25%)

–          La région (25%)

–          RFF (25%)

–          Grand Paris Sud-Ouest (GPSO)(20.13%)

–          Sud de Seine (4.87%).

Le total des travaux s’élèvent à 12 984 127,84€.

 

Notons que la part de Sud de Seine est très petite, s’élevant à 632 327.03€.

 

Question : Le boulevard Camélinat et la rue Raymond David sont-elles concernées ?

22 septembre 2013 Posted by | Conseil communautaire, Malakoff, Politique, politique locale, Sud de Seine | , , , , , , , | 4 commentaires

Faut-il trois partis centristes ?

A l’heure où l’on parle du rapprochement Modem/UDI, j’ai décidé de poser la question de façon provocatrice.

Parler du centre est toujours un peu compliqué.

Disons qu’en résumé, le centre est sans doute la famille la plus unie au niveau des idées, mais c’est aussi la famille la plus divisé au niveau de la stratégie politique.

En ce qui me concerne, je tiens à rappeler ma position : je suis pour un travail en commun UDI-Modem, notamment aux européennes et aux municipales (comme à Malakoff par exemple).

Mais je suis défavorable à ce que le Modem rejoigne l’UDI, du moins pour le moment.

J’ajoute aussi que j’ai le sentiment que le futur accord se fait avec un mauvais état d’esprit côté UDI, sans respecter la particularité Modem.

Or, si l’accord se fait avec l’UDI qui essaie de bouffer le Modem, je crains que sur la durée, ce ne soit pas durable.

Il convient de rappeler ce qu’est le centre.

Si on se réfère à Wikipédia, on a :

« Le terme centrisme est utilisé pour désigner les courants politiques du centre. Le centrisme peut se percevoir soit comme l’affirmation d’une force politique distincte de la droite et de la gauche, soit comme un compromis entre les deux. Le terme peut également être associé à l’idée de modération entre des antagonismes politiques : conservatisme et progressisme sur le plan des réformes, socialisme, libéralisme et conservatisme sur le plan des idées, interventionnisme et laissez-faire sur le plan économique. »

En résumé, on peut définir le courant centriste comme :

–          Un courant qui veut faire du social, mais qui a compris que pour faire du social, il faut que l’économique suive derrière. En fait, il n’y a pas de social sans une économie compétitive. C’est l’approche centre gauche.

–          Ou alors, on peut définir le centre comme étant un courant voulant faire de l’économique, mais qui sait que sans le social, sans l’humain, il n’y a pas d’économies durable, c’est l’approche centre-droit.

En résumé, le centre est un courant de pensée qui se veut la synthèse entre le social et l’économie.

Le crédo pourrait être :

« Il n’y a pas de social sans une économie compétitive, mais il n’y a pas d’économie durable sans la question sociale. Ce n’est pas l’un contre l’autre. Les deux sont complémentaires ».

Or, notamment à cause d’un système électoral injuste, le centre ne peut pas diriger la France. Au mieux, il arrive toujours en troisième position.

Et au fond, c’est là que les ennuis commencent.

Dans l’absolu, il convient de rappeler deux choses.

La première est que la gauche ne veut pas de nous.

Si on reste dans la symbolique, c’est le PS qui a fait lui-même la peau à François Bayrou, notre leader adoré, alors que celui-ci a voté François Hollande, plus contre Sarkozy d’ailleurs.

Mais il faut rappeler que la droite ne veut pas de nous non-plus.

Je pourrais sans doute prendre des exemples dans le quinquennat Sarkozy, mais je vais prendre deux exemples locaux.

Le premier est Clamart. Clamart était un bastion centriste du temps de l’UDF, parti allié au RPR.

Or, à côté de Clamart, il existe un maire de droite avec frontières poreuses avec le FN : Philippe Pemezec.

En encourageant une candidature dissidente en 2001, il a permis à Philippe Kaltenbach de prendre la mairie de Clamart. L’année suivante, il n’a pas hésité à se présenter contre Jean-Pierre Foucher, député UDF et ancien maire de Clamart.

Mais pire, la droite dure peut préférer maintenir une gauche décomplexée pour démolir du centre. Au détriment de l’intérêt général.

C’est en particulier ce qui se passe à Bagneux.

Donc en résumé, on distingue trois stratégies pour le centre :

1)      On y va toujours avec la gauche. C’est le cas du PRG, devenu parti-paillasson du PS.

2)      On y va toujours avec la droite, c’est le cas de l’UDI.

3)      Ça dépends du moment que l’on reste cohérent, mais comme là l’UMP et le PS se durcissent vraiment en devenant centre-incompatible, on est obligé de se retrouver à poil, comme François Bayrou.

Personnellement, si je reste au Modem, c’est parce que j’estime que rester cohérent dans son positionnement, c’est important. Pas pour rien que j’avais voté blanc d’ailleurs lors du duel Hollande/Sarkozy.

Pour ma part, je considère que l’on ne peut pas soutenir un Nicolas Sarkozy qui a fait exploser la dette (c’est Thierry Breton qui le dit) alors qu’en 2007, on avait fait une campagne contre la dette.

Or, si pour le premier tour il n’y a pas de problème, c’est au second tour, une fois que l’on est arrivé troisième maximum, que l’on commence à se taper sur la gueule.

Les européennes ne poseront pas de problèmes. La raisons est simple, c’est qu’il n’y a pas de second tour.

Pour les municipales, là, les enjeux sont locaux.

Mais pour les présidentielles, on risque d’aller vers une catastrophe.
Enfin, ça dépend.

Si c’est Juppé qui est le candidat de l’UMP face à François Hollande, l’alliance du centre UDI-Modem devrait tenir.

Mais si c’est Jean François Copé ou Nicolas Sarkozy, là, on risque de ne vraiment pas être d’accord.

En ce qui me concerne, parce que j’estime que la cohérence et mon moi le plus profond, c’est ce qu’il y a de plus important, je refuse de soutenir la ligne Buisson.

Je refuse de soutenir Copé et ses pains aux chocolats.

En cas de second tour Copé/Sarkozy/Buisson face à Hollande, je refuse de voter la ligne Buisson à cause d’un principe que j’estime dépassé, celui de centre = droite.

En ce qui me concerne, je voterai probablement blanc.

Or, ce qui fait la valeur du Modem, c’est cette indépendance d’esprit.

Je refuse de voter un Balkany au nom du principe centre = droite.

Le problème étant pour l’instant insoluble, sauf si le centre arrive dans les deux premiers, je pense qu’il faut pour l’instant avoir une approche pragmatique.

Aux européennes, il n’y a pas de problèmes car il n’y a pas de second tour.

Aux municipales, ils y a des villes où il y a des choses à faire, comme à Malakoff, où il serait souhaitable que l’UDI se réveille.

Pour le reste, mieux vaut avancer prudemment, avec par exemple un groupe Modem-UDI à l’assemblé national qui serait un bon début.

Au ralliement, préférons plutôt le travail en commun qui permettra de faire gagner les deux formations tout en conservant l’identité des deux.

Enfin, à chaque fois que je suis à des réunions Modem, on parle toujours de la place (je vais avec le PS ou l’UMP car pour avoir des places, cette option est la mieux).

J’aimerais que l’on change d’état d’esprit, que l’on parle du projet, que l’on soit d’abord nous-même et que l’on se batte !

« ON VA SE BATTTRE !! »

Voilà ce que j’aimerais entendre de la part des dirigeants centristes. Le combat électoral ne me fait pas peur s’il est préparé le plus en amont possible.

Sur le même sujet :

–          Le blog du centrisme (Article 1, Article 2, Article 3).

–          L’avis de l’Hérétique

–          L’avis de Julien Fretel

15 septembre 2013 Posted by | Politique, Politique nationale | , , , , , , , | Un commentaire

Catherine Margaté est officiellement candidate

Margate 001

Margate 002

J’ai décidé de faire dans la non-nouvelle.

C’est donc officiel, Catherine Margaté, maire de Malakoff, sera candidate à sa propre succession.

Je viens de recevoir le courrier (qui je l’espère n’est pas envoyé sur les sous des malakoffiots).

 

Comme ce n’est pas une surprise, il s’agit d’une non-nouvelle pour moi.

12 septembre 2013 Posted by | Malakoff, Municipales 2014, Politique, politique locale | , , , , | Laisser un commentaire

Dominique Paillé rend hommage à François Bayrou

Sur son site, Dominique Paillé rend un hommage à François Bayrou.

C’est d’autant plus intéressant car bien qu’il ait écrit une fiction politique ayant pour thème un duel Bayrou/Le Pen en 2012, il a été un détracteur acharné du Béarnais.

Il avait même écrit un livre.

L’hommage de Paillé se base sur trois points.

Le premier est sur la dette. Paillé écrit :

« Lors de la campagne de 2007, il était le seul candidat à placer au centre de son projet la réduction de la dette publique. Cet item pas franchement populaire était cependant lourd de bon sens au regard des conséquences du creusement de la dette auquel se sont livrés depuis cette date les gouvernements successifs et que nous subissons durablement. »

Effectivement, François Bayrou est, malheureusement, le seul à avoir tenu un langage de vérité sur le sujet. Il est fort dommageable que les français ne l’aient pas entendu, préférant les sirènes UMPS.

Deuxième point : la désindustrialisation française.

Paillé écrit :

« Lors de sa campagne 2012, « le produire français », était le slogan au cœur de son projet. Il a depuis fait école. Il s’agit de faire face à la désindustrialisation croissante du pays qui est un impératif de bon aloi et qu’a repris avec peine l’actuel gouvernement. »

 

Enfin, Paillé donne comme troisième argument l’affaire Tapie :

« Enfin, il a été le premier élu avec Charles-Amédée de Courson à dénoncer l’arbitrage « Tapie » comme une énorme affaire d’Etat. Le feuilleton ininterrompu que nous livrent quotidiennement les médias à ce sujet contribue à saluer son discernement. »

 

Et de conclure :

« Même si ce rôle politique qui consiste à dire la vérité n’est pas toujours facile, il est cependant très utile et salutaire pour la démocratie. »

 

Dominique Paillé oublie d’autres points, comme la droitisation de Nicolas Sarkozy, qui fait que le parti radical valoisien a quitté l’UMP pour être membre fondateur de l’UDI.

 

Curieusement, il aurait pu également pointer certaines erreurs de notre leader maximo.

Pour ma part, je pense qu’au second tour de la présidentielle 2012, François Bayrou aurait dû renvoyer dos à dos Nicolas Sarkozy et François Hollande pour leur campagne irresponsable.

Il aurait dû appeler à voter blanc.

Ça aurait aussi été la meilleure option tactique pour le Modem.

 

Mais après tout, c’est un hommage.

 

Enfin, il est à rappeler que pour avoir la lucidité de notre leader maximo, il faut se détacher du concept droite-gauche, et accepter la concurrence avec l’UMP ou le PS, concurrence qui se fait en général au détriment… du Modem.

C’est comme ça qu’on arrive à une indépendance d’esprit.

10 septembre 2013 Posted by | Politique, Politique nationale | , , | Laisser un commentaire

Pour Borloo, le centre doit pencher à droite

Comme je l’expliquais précédemment, je suis pour un travail en commun avec l’UDI mais je suis défavorable à ce que le Modem rejoigne l’UDI.

L’intervention que Borloo a faite au parisien, expliquant que le centre doit pencher à droite en est la raison principale.

Comme l’explique si bien le blog du centrisme, « Plus sérieusement, que le Centre choisisse une alliance à Droite ou à Gauche, celle-ci ne peut être, fort heureusement, que conjoncturelle. ».

Pour mémoire, le courant centriste va de Jacques Delors (centre gauche) à Raymond Barre (centre droit).

Comme l’explique si bien Wikipédia, « Le terme centrisme est utilisé pour désigner les courants politiques du centre. Le centrisme peut se percevoir soit comme l’affirmation d’une force politique distincte de la droite et de la gauche, soit comme un compromis entre les deux. Le terme peut également être associé à l’idée de modération entre des antagonismes politiques : conservatisme et progressisme sur le plan des réformes, socialisme, libéralisme et conservatisme sur le plan des idées, interventionnisme et laissez-faire sur le plan économique. »

Sur ceux, il est évident que les centristes sont dans l’opposition aujourd’hui.

La politique économique de François Hollande est une catastrophe et nous mène dans le mur. En tant que centriste, j’attends un minimum de bon sens.

Mais j’estime que les centristes devaient être dans l’opposition sous Nicolas Sarkozy. Déjà économiquement comme c’est si bien expliqué dans le livre de Peyrelevade.

Notons qu’au niveau dette, selon Thierry Breton, ancien ministre du budget sous le gouvernement Villepin, Sarkozy a fait pire que deux septennats de Mitterrand.

Je rappelle que François Bayrou, en 2007, avait fait une campagne contre la dette. Il y a déjà un désaccord flagrant.

Mais il y a un problème de valeur. Le centre est humaniste, et sélectionne selon le mérite, sans regarder l’origine ou la couleur de peau.

Au contraire, Nicolas Sarkozy, par pitié, a fait la discrimination positive, et il a pointé du doigt les catégories fragilisé.

Le discours de Grenoble en est l’un des exemples.

Ça aussi, le centre ne peut pas l’accepter.

Sur ceux, il y a deux raison qui font que j’ai du mal avec centre = droite.

La première est que si l’on claque par principe la porte au PS, celui-ci sera obligé d’aller vers le front de gauche.

Certes, aujourd’hui, le PS ne veut pas de nous.

Mais les choses peuvent évoluer.

Et pour l’intérêt général, je trouve ça malsain de pousser le PS, censé être un parti de gouvernement, vers l’extrême gauche.

Mais il y a une deuxième raison.

Si centre = droite, au second tour, la droite pensant nos voix acquises ne fera aucun effort, préférant même parfois aller vers l’extrême droite.

En ce qui me concerne, je refuse de soutenir un Copé et ses pains au chocolat.

Sachant que la droite aussi ne veut pas de nous, rappelant que Philippe Pemezec, le maire très à droite frontière poreuse avec le FN a fait tomber le bastion centriste de Clamart, que l’UMP a préféré une opposition stérile à un vrai travail d’opposition centriste sur Bagneux permettant au maire communiste d’être réélue prochainement, j’attends des partis centristes qu’ils soient-eux même.

Un travail intelligent entre l’UDI et le Modem est nécessaire, ça va de soi.

Mais il faut un parti qui, si nécessaire, combatte la gauchisation du PS et combatte la droitisation de l’UMP.

10 septembre 2013 Posted by | Malakoff, Politique, Politique nationale | , , , , , , , , , , , , | Laisser un commentaire

Des logements de la ZAC Dolet Brossolette déjà en vente

La ZAC Dolet Brossolette est le grand projet urbain de la mandature 2008-2014.

 

Pour mémoire, il s’agit de 340 logements, dont 125 en location sociale (37%), 30 en accession sociale (9%) et 185 en accession libre (54%).

 

Il y a aussi des bureaux de prévu.

 

La ZAC Dolet se répartie sur trois sites : le site Dolet, le site Brossolette et le site Dumont.

 

Seulement, au fil des débats, certains points sont apparus.

 

Le premier est le développement durable.

L’ancien président de la CDD a regardé avec la plus grande attention le dossier et il a remarqué que le développement durable n’était pas assez pris en compte.

Faut dire que le développement durable dans les projets urbains, c’est son travail.

 

La CDD a été reçu une première fois par Serge Cormier (premier adjoint à l’urbanisme) et Madame Martine Jossart (responsable du service urbanisme), et d’après ce que j’ai compris, elle n’avait pas été très bien reçue.

 

Du coup, comme il y avait en plus le futur PLU et qu’en plus, certaines personnes pensent que la nouvelle place du 11 Novembre est trop minérale, la CDD a décidé de créer une sous-commission urbanisme.

 

Dans cette sous-commission, à laquelle je participe, on a regardé le projet plus en détail.

Par la suite, on a été reçu deux fois. Pour la deuxième fois, on a même eu le droit au dossier (où l’aménageur était passé au feutre noir).

Les deux réunions se sont très bien déroulée (en comparaison de la première) et la municipalité a promis de consulté plus souvent la CDD.

 

Depuis, c’est la SEM 92 qui a été officiellement désigné aménageur de la ZAC.

 

Seulement, hier, la présidente de la sous commission urbanisme nous écrit un mail pour nous informer que des logements de la ZAC sont déjà en vente.

 

Notre présidente est inquiète car, je cite, « a mise en vente de logements de la zac sur le terrain de cogedim dont le pc a été accordé avant la nouvelle rt 2012 sans aucune référence au développement durable ».

 

Pour ma part, je trouve qu’il y a un manque de transparence.

C’est encore totalement par hasard que j’ai appris l’information.

 

Certes, la CDD est un organisme qui fait du lobbying pour que la ville prenne mieux en compte le développement durable.

Elle a fait des propositions (Jardins partagées, zone de rencontre, pédibus, plan vélo…).

N’étant pas élue, c’est vrai qu’elle n’a pas, contrairement aux élus, de légitimité.

 

Les élus font, au final, ce qu’ils veulent. Ils n’ont de compte à rendre qu’aux électeurs de Malakoff (donc les membres de la CDD font partie).

 

Néanmoins, je trouve qu’il commence, malgré les nombreuses concertations, à avoir un état d’esprit contraire à une forme de transparence.

 

Dernier exemple en date, c’est totalement par hasard (chez Jean Emmanuel Paillon en préparant un conseil municipal) que l’on a appris que la mairie déléguait à l’EPF92 le droit de préemption et d’expropriation.

C’est totalement par hasard que l’on a appris que le la rue Nicomédès Pascual était concernée, rue où il y a un projet d’habitat coopératif.
D’ailleurs, désespérés, les habitants de la rue Nicomédès Pascual étaient venus en masse au conseil municipal, emmenant les femmes et les enfants.

 

C’est aussi totalement par hasard que j’ai appris que le 6 rue Jean Jaurès était préempté par l’EPF92, information confirmé depuis.

 

Apprendre les nouvelles « par hasard » n’est pas synonyme de transparence.

Les craintes de l’élu divers centre Jean Emmanuel Paillon se concrétisent…

8 septembre 2013 Posted by | Malakoff, Politique, politique locale | , , , , , , , | Laisser un commentaire