Le blog de Phil

J'habite Poissy après avoir habité Malakoff

Valerian et Laureline au cinéma

Je l’ai vu hier et les critiques étant vraiment exagérés, j’ai vraiment eu envie de prendre la défense de ce film.

Surtout qu’un de mes amis a osé dire « pour aboutir à un film 2/3 nanar regardable et 1/3 navet pénible… »

 

Franchement, je trouve ça exagéré et injuste. Ayant une carte UGC, je vais souvent au cinéma et j’ai vraiment vu des films nuls cette année comme Ivan Tsarevitch et la princesse changeante, ou Hedi qui était tellement mal interprété que le regarder était une torture, et que le personnage m’était tellement antipathique que j’avais envie de le gifler.

 

Donc, j’ai décidé de défendre Valérian, car je trouve les critiques qu’il subit injuste et exagéré.

En plus, hier, j’ai été voir Dunkerque, et franchement, j’ai passé un meilleur moment devant Valérian.

 

Donc pourquoi aller voir Valerian ?

D’abord pour des raisons économiques. Même si je n’ai pas de sympathie particulière pour Luc Besson, je rejoins les arguments de Julien Leclerq.

 

Même si Luc Besson est un personnage détestable (ce que je peux concevoir), il a esssayé de pousser les superproductions françaises et de rivaliser avec les superproductions américaines.

Dans une économie ouverte et mondialisé, ça fait du bien de voir quelqu’un essayer de rivaliser avec la concurrence.

D’autant que derrière, et à ce titre, Julien Leclerq a raison d’insister, c’est des emplois.

Dans un pays miné par le chômage de masse et les déficits, ce n’est pas rien.

De plus, Luc Besson a essayé de tourner son film … en France. Rien ne l’y obligeait.

 

Par ailleurs, les films français, c’est un peu toujours la même chose, les guignols l’avaient bien parodié. Personnellement, pour certains films français, dès que je vois la bande annonce, je sais que c’est un film français et je sais que je n’irai pas le voir.

Au moins, même si sur ce point ce n’est pas le seul, Luc Besson a essayé de faire un film français différent.

 

Par ailleurs, Valerian est l’une des meilleures adaptations de BD française, avec Adèle Blanc Sec (de Besson aussi).

On est loin des Profs, d’Astérix, ou de Lucky Luke.

Quand je pense que le Monde met sur Allo-ciné 3 pour Astérix 4 et seulement 1 pour Valérian. Je ne dois pas avoir vu les mêmes films qu’eux.

 

Mais parlons du Film.

C’est l’adaptation d’une BD de Pierre Christin et de Jean-Claude Mézières.

 

Il convient de rappeler que la qualité de la BD est inégale.

Certains tomes (Métro Châtelet direction Cassiopée, Brooklyn Station – Terminus Cosmos, Les Spectres d’Inverloch, Les Foudres d’Hypsis, Sur les frontières ou La Cité des eaux mouvantes) sont très bon.

D’autres (Les Héros de l’équinoxe) sont vraiment moins bien.

 

Pour en venir au film, la qualité graphique est très bonne. Le film est vraiment très beau.

L’interprétation est correcte.

 

Côté point faible, le scénario est quelconque. Mais ça reste efficace, et contrairement à Dunkerque, le scénario ne détruit pas le film.

On n’a pas non plus une photocopie comme Star Wars 7.

 

Le scénario n’est pas le point fort du film, mais ça reste correct.

 

Le problème c’est que Valérian et Laureline sont agents spatiaux-temporels et qu’ils voyagent (de temps en temps) dans le temps. Et les meilleurs albums, c’est justement quand ils voyagent dans le temps.

Les albums où ils sont juste « spatiaux » sont moins intéressants.

 

Or là, dans le film, on a juste une aventure spatiale.

J’espère que s’il y a un 2, on aura une aventure spatiale et temporelle.

 

Le scénario ne présente pas la rencontre entre Valérian et Laureline (qui je le rappelle est une sauvageonne du Moyen Age), mais le premier album est oubliable.

 

Par contre, le film montre le quotidien des héros et leurs relations. Je rappelle également que dans la BD, ils sont amants.

 

Au final, le film est correct. Luc Besson s’est approprié la BD est a fait une bonne adaptation. D’autant qu’il y a mis du cœur et que ses intentions, finalement, étaient honnêtes.

Il a su s’approprié l’univers et la BD et en sortir un film correct.

Le scénario n’est pas exceptionnel (après tout, on parle de Besson), mais il reste efficace.

Les images sont très belles.

L’interprétation est correcte.

Bref, même si on ne va pas voir un chef d’œuvre ou le meilleur film de l’année, on passe un bon moment et c’est l’essentiel.

 

Je me permets aussi de souligner une dernière qualité : la 3d ne détruit pas le film. Au contraire, elle sert le film, ce qui est souvent rare.

 

Au final, selon la notation Allo-ciné, le film mérite une note de 3/5.

31 juillet 2017 Posted by | Cinéma | , , , | Laisser un commentaire

Je condamne l’agression de Laurianne Rossi

C’est par hasard que j’ai appris que le député de notre circonscription, Laurianne Rossi (LREM), avait été agressée.

 

Même si je l’ai fait sur Twitter, je me permets de recondamner l’acte et à apporter mon soutien à notre député.

 

Effectivement, ces méthodes sont intolérables dans une démocratie. C’est le débat qui doit primer.

 

D’autant qu’elle a été élue clairement, y compris en comptabilisant le bulletin blanc.

L’élection faisant foi, elle est légitime.

 

Si Emmanuel Macron et Laurianne Rossi doivent être viré pour incompétence, ça sera aux électeurs d’en décider, lors des prochaines élections nationales, à savoir les présidentielles 2022 et les législatives 2022.

31 juillet 2017 Posted by | Malakoff, Politique, politique locale | , , , | Laisser un commentaire

Les jeux olympiques à Paris, une plaie

Ça fait un petit moment que j’entends parler des jeux olympiques à Paris, et ça fait un petit moment que je veux donner mon avis.

 

En ce qui me concerne, je suis opposé à l’organisation des JO à Paris, et ceci pour deux raisons.

 

La première est financière. Les jeux olympiques, ça coûte de l’argent, et c’est rarement rentable.

Dans un pays qui a de sérieux problèmes financiers, de sérieux problèmes de déficit, ce n’est pas le moment de dépenser inutilement les deniers de l’Etat.

 

Par ailleurs, la Grèce, qui je le rappelle est un pays en faillite, a organisé les jeux olympiques, et ça ne les a vraiment pas aidés. Je pense que ça a même ajouté de la difficulté à leurs problèmes.

 

Enfin, l’immobilier est un vrai problème en IDF, à Paris et en première couronne. Je ne peux qu’insister à revoir l’excellente parodie du Groland.

 

Or, j’ai peur, également, que les jeux olympiques induisent une flambée des prix de l’immobilier sur Paris, empirant une situation que je trouve déjà critique.

 

Pour ces deux raisons, je suis opposé à l’organisation des JO à Paris et je regrette que l’on ne m’ait pas demandé mon avis que je me serais fait un plaisir de donner.

 

Ça tombe bien, je le donne.

27 juillet 2017 Posted by | Malakoff, Politique, politique locale, Politique nationale | , , , , | Laisser un commentaire

Budget 2017 de Malakoff (11/13) : Les dotations

Un autre sujet qui fâche.

La maxime sur Malakoff, selon moi-même, c’est que la municipalité fait une politique globalement correcte, mais elle le fait sur l’argent des autres.

 

Là est toute la différence entre la municipalité et moi-même.

 

D’autant que les autres, principalement l’Etat, ils n’ont plus d’argent.

 

D’un autre côté on a une municipalité communiste qui vit sur l’argent des autres, qui pense qu’il est normal de vivre au crochet des autres, en l’occurrence l’Etat.

 

De l’autre côté, il y a moi-même qui pense qu’il faut avoir une réflexion globale pour augmenter les recettes de la ville. Une réflexion sur l’économique.

 

D’autant que j’estime que :

  1. J’estime qu’il est immoral de vivre sur le dos de l’Etat, qui est lui-même en faillite. Je considère que le désendettement de l’Etat est une nécessité et un dû.
  2. Derrière l’Etat, il y a toujours un contribuable, et vis-à-vis des contribuables, il est un devoir de réduire le déficit de l’Etat.

En fait, ça ne me gêne pas de payer des impôts. Mais je paye des impôts pour un service public de qualité et des infrastructures. Pas pour m’appauvrir et financer des politiques clientélistes.

 

Par ailleurs, le déficit public, c’est immoral car c’est pour les générations futures.

 

Et comme François Hollande est passé par là, la situation va se dégrader.

 

Bon, voyons le bon côté des choses, contrairement à l’année dernière, il n’y a pas de jeux d’écriture comptable.

 

Pour le budget 2017, on a :

Valeur Dotation Etat Compensation
Dotation forfaitaire 3 615 097 Oui Non
Dotation de solidarité urbaine 270 000 Oui Non
FCTVA 2 300 Non Oui
Dotation spéciale instituteurs 12 000 Oui Non
DGD 262 000 Non Oui
Emplois d’avenir 85 000 Oui Non
Autre participation Etat 17 500 Oui Non
Participation région 25 000 Non Non
Participation Département 360 967 Non Non
Participation Autres organismes 3 120 282 Non Non
Compensation Perte droit de mutation 2 000 Non Oui
Attribution Fond départemental TP 172 000 Non Non
Compensation CET 87 000 Non Oui
Compensation Exonération Taxe Foncière 42 000 Non Oui
Compensation Exonération Taxe Habitation 347 000 Non Oui
Dotation de recensement 6 500 Oui Non
Dotation pour les titres sécurisés 10 100 Oui Non
Autres Attributs et participations 205 000 Non Non
Total 8 641 746
Dépenses fonctionnement 57 998 494,00
%(Dotations et participations/Dépenses Fonctionnement) 14,90
Dotation Etat 4 211 097
%(Dotation Etat/Dotation et participation) 48,73
%(Dotation Etat/Recette Fonctionnement) 7,26

 

Rappelons d’abord qu’il faut différentier les dotations des compensations.

Les dotations, c’est ce que l’Etat nous donne pour fonctionner.

Les compensations, c’est l’Etat qui nous prive de recette propre et qui compense derrière.

 

Les dotations de l’Etat représentent 48,73% du total des dotations et 7,26% de notre budget total.

L’année dernière, c’était de 5,88% (en prenant en compte l’écriture comptable).

 

On a une augmentation des dotations (+7,2%).

Sans doute l’année électorale. Mais ça ne va pas durer. En 2016, la baisse des dotations diminuait de 22%.

9 juillet 2017 Posted by | Conseil Municipal, Finances locales, politique locale | , , , , , , | Laisser un commentaire

Réhabilitation du Quartier Barbusse Le Clos : Retour sur la réunion du 03/07/2017

Lundi, la municipalité présentait l’avancement du projet de réhabilitation du quartier Barbusse Le Clos.

On est encore dans une phase de concertation et on est sur le même projet que la dernière fois. Il a juste évolué, mais globalement, ça reste le même.

 

Le projet a des points forts, comme la suppression du Rond-Point Henri Barbusse, le désenclavement de la cité des Poètes…

 

Néanmoins, en l’Etat, je ne suis pas favorable au projet, et je me suis permis de le rappeler.

 

Je ne suis pas favorable au projet, et ceci pour deux raisons.

 

La première, c’est qu’il n’y a pas une réflexion poussée et globale sur l’économie.

 

Pour être exacte, le projet ne présente pas de cœur économique.

Or, cette question est cruciale.

C’est l’activité économique qui apporte l’activité et la vie dans un quartier.

 

Si le Centre-Ville de Malakoff et la Place du 11 Novembre est vivante, notamment la journée, c’est grâce aux bureaux et aux entreprises (et écoles) qui sont autours.

 

Pour aller dans le sens de ce que j’écris, c’est les entreprises qui font vivre le commerce de proximité.

 

En fait, on fait une politique en faveur du commerce de proximité car il permet de développer le lien social.

Mais c’est les gens qui travaillent sur place qui font tourner, et donc vivre, le commerce de proximité.

Il faut donc amener dans le Sud de Malakoff des gens qui travaillent. Il faut donc construire dans le Sud de la ville un cœur économique.

 

Ce cœur économique pourrait être le Fort de Vanves, mais ce n’est pas le cas.

J’ai d’ailleurs apprécié que l’on rappelle que le Fort de Vanves est une enclave qui ne communique pas avec Malakoff. Et je me permets de Rappeler que le Fort de Vanves, c’est 1/8 de la superficie totale de Malakoff.

 

Enfin, même si ça n’a pas été mis en avant, il est question de faire un équipement culturel dans le Sud de la ville, histoire, là encore, d’attirer de la vie.

 

Je ne suis pas favorable à un équipement culturel, car celui-ci induit des dépenses de fonctionnement.

Or, dans un contexte où plus personnes n’a de sous (personnes désignant le contribuable, l’Etat, les autres collectivités locales), les recettes de fonctionnement sont vouées à diminuer.

 

C’est des fois normales, notamment dans le cas des dotations de l’Etat, ce dernier étant en faillite.

 

Les recettes de fonctionnement étant vouées à diminuer, il est sage de rationaliser ses dépenses de fonctionnement.

Pour rationaliser les dépenses de fonctionnement, il serait sage d’éviter de les augmenter inutilement.

 

Notons que néanmoins, sur ce dernier point, j’ai une contre-proposition.

 

5 juillet 2017 Posted by | Malakoff, Politique, politique locale | , , , , , , | Laisser un commentaire