Le blog de Phil

J'habite Poissy après avoir habité Malakoff

Lettre du maire 2012 sur les impôts locaux

J’ai trouvé dans ma boite aux lettres vendredi une lettre de notre maire, Catherine Margaté, sur les impôts locaux.

Je paye en ce qui me concerne, la taxe d’habitation.

Déjà une précision.

Soit TH la valeur de la taxe d’habitation,  T le taux voté par la municipalité, et V la valeur locative nette.

On a la formule TH = T * V.

Le taux (T) est resté constant, il n’a pas été augmenté l’année dernière.

Mais la valeur locative (V) elle a été réactualisée. Elle a augmenté.

Du coup, la valeur de la taxe d’habitation augmentera, mais pas parce que c’est la municipalité qui l’a décidée, mais parce que l’administration l’a décidée.

Notons que la taxe d’habitation est un impôt injuste car physiocrate (au même titre que les charges patronales, la CET, les taxes foncières sur le bâtit et le non-bâtit, l’impôt sur les grandes fortunes).

Effectivement, en 1789, les physiocrates estimaient qu’il était inconcevable de payer des impôts sur les revenus.

On payait donc des impôts sur ses biens car on allait gagner de l’argent grâce aux biens.

Si on avait un champ, on payait des impôts pour le fait de posséder le champ qui allait permettre de gagner, grâce aux récoltes, de l’argent.

Mais en cas de mauvaises récoltes, on paye quand même…

En résumé, un impôt physiocrate est indépendant de la capacité à payer ce dit-impôt.

Dire qu’avant 1789, c’était pire, avec la corvée et la gabelle (La lecture de « L’ancien régime et la révolution » de Tocqueville est à lire sur le sujet).

Mais sur ce point, un maire n’y est pour rien.

Notons également que les impôts locaux sont plutôt bas à Malakoff. Selon mes investigations, pour moi-même, mon 50m2 devrait me valoir entre 700 et 800€ d’impôts locaux (alors que pour Anthony, selon un de mes amis, c’est 1000€).

 

Néanmoins, je souhaiterai aussi faire une critique.

Dans sa lettre, Catherine Margaté met en cause l’état, et également le gouvernement PS pour sa baisse des dotations.

Notre maire peut râler envers Nicolas Sarkozy hier, François Hollande aujourd’hui, le constat reste le même: l’état est en faillite et surendetté.

Au budget 2012, 25% des recettes sont liés à des subventions.

Certes, il y a un progrès, à l’époque de la campagne électorale 2008, c’était 1/3 (soit 33%).

 

Mais ça reste trop élevé.

Demander tout à l’état, c’est aujourd’hui irresponsable et dangereux.

Il est urgent de faire basculer les recettes extérieures (c.a.d liées aux subventions) sur des recettes propres à la ville.

Une vision économique est donc nécessaire.

30 septembre 2012 Posted by | Finances locales, Malakoff, Politique, politique locale | , , , , , , , , , | Laisser un commentaire

Inauguration du Marché Stalingrad

Hier, Catherine Margaté, maire de Malakoff, inaugurait, en présence de madame le député de la 11ème circonscription, Julie Sommaruga.

Pour rappel, le Marché de Stalingrad était boulevard de Stalingrad. Fut un temps, il allait du rond-point Henri Barbusse à l’entrée du fort de Vanves.

Et puis, il a décliné et il n’est resté qu’environ cinq commerçants.

Il a été déplacé sur le parking devant le Shopi.

La relance du marché est une première étape dans la revitalisation du Sud de Malakoff.

Je rappelle que Malakoff a un problème de mixité du territoire entre le Nord et le Sud.

 

Néanmoins, la donne va changer dans les prochaines années, notamment avec la station gare de Clamart du métro Arc-Express.

30 septembre 2012 Posted by | actualité, Malakoff | , , , , | Laisser un commentaire

Philippe Kaltenbach devient président de Sud de Seine

Comme c’est la coutume, le président de Sud de Seine (qui regroupe Malakoff, Clamart, Fontenay-aux-Roses, Bagneux) change environ tous les 18 mois.

Catherine Margaté (maire PC de Malakoff) a donc démissionné et a laissé sa place à Philippe Kaltenbach (Maire PS de Clamart).

Il est intéressant à noter que certains élus de la majorité ont voté blanc (le vote est a bulletin secret).

Je tiens, en ce qui me concerne, à faire deux remarques.

La première est que le cumul a encore de beaux jours.

Effectivement, Philippe Kaltenbach est maire de Clamart, conseillé régional (il est vice-président), sénateur et depuis hier président de Sud de Seine.

Ce point est d’ailleurs dans l’argumentaire de son opposant UMP, Jean Didier Berger.

Certes, comme il l’a fait hier, Philippe Kaltenbach peut critiquer son opposant (qui est conseillé municipal de Clamart, conseillé régional, conseillé communautaire) mais à la différence, Jean Didier Berger est dans l’opposition, et contrairement au PS, l’UMP n’a pas de positions fermes sur le cumul des mandats.

Enfin, ce changement constant ne permet pas, contrairement à André Santini qui est président de GPSO, d’identifier Sud de Seine.

Certes, les décisions sont collégiales entre les quatre maires. Pourtant, comme nous l’avait expliqué Pascal Giafferi, président du groupe Modem de GPSO quand il était venu nous voir, les décisions de GPSO sont plus discuté dans les conseils municipaux des communes que les décisions de Sud de Seine.

Sud de Seine prenant de plus en plus de compétences aux communes via ses nombreux transferts (dont beaucoup sont contestables, et dont je me pose des questions sur les économies réalisés), il serait bien que Sud de Seine soit plus identifié par nos concitoyens.

Changer tous les 18 mois de président n’est donc pas une bonne chose…

28 septembre 2012 Posted by | Conseil communautaire, Malakoff, Politique, Sud de Seine | , , , , | Laisser un commentaire

Non, monsieur Borloo, le Centre n’est pas «historiquement» toujours l’allié de la Droite (Le centrisme)

Borloo a répondu à François Bayrou: Centre = droite.

 

J’ai déjà dit ce que j’en pensais, et je vais donc le répéter.

Je ne suis pas en accord avec cette vision. Et ceci pour deux raisons, d’autant que le centre va de Raymond Barre à Jacques Delors pour moi.

La première est que je refuse de potentiellement soutenir une politique de droite comme celle de Nicolas Sarkozy qui est inégalitaire, communautariste, montre du doigt certaines catégories et par-dessus tout fait du déficit.

Je tiens d’ailleurs à rappeler que Philippe Pemezec, maire UMP droite dure avec frontière poreuse avec le FN, a fait tomber le bastion centriste Clamart.

 

De plus, si on claque la porte au PS éternellement (il faut rappeler néanmoins que pour l’instant c’est eux qui ne veulent pas de nous), on pousse le PS vers le front de gauche. Pour l’intérêt général, c’est très contestable.

 

Sur le fond, on ne rappellera jamais assez que ni la droite, ni la gauche n’aiment le centre.

 

Au final, le mieux pour nous est de rester nous-même.

 

Le blog du centrisme va plus loin.

Il rappelle, sans remonter jusqu’à la troisième république, que les centristes n’ont pas toujours été historiquement avec la droite.

Il le rappelle aussi pour le parti radical dont le président est un certain Jean Louis Borloo.

 

Par ailleurs, il est à rappeler que les centristes se sont affaiblis en ralliant un parti de droite en 2002, l’UMP, avec encore un certain Jean Louis Borloo.

Ils ne manquaient pas d’indépendance à cette époque….

 

La suite ici….

 

 

28 septembre 2012 Posted by | Politique, Politique nationale | , , , | Laisser un commentaire

Le PS commence à payer son virage à gauche

Souvenez-vous, Martine Aubry arrive à la tête du PS.

Deux choix possibles: la sociale démocratie (centre gauche) ou la gauche décomplexée.

Bien qu’à Lille elle se soit alliée au Modem, elle choisit clairement de décomplexer la gauche comme Nicolas Sarkozy a décomplexé l’UMP.

On a donc des propositions avec de plus en plus de dépenses, voir des propositions stupides du candidat socialiste consistant à taxer les riche à 75%.

Et on est allé vers les partenaires à gauche parce que la gauche, c’est classe.

Ces dits partenaires de gauches étant déjà très décomplexés d’ailleurs.

On a le front de gauche, dont je rappelle son manque total de lucidité sur l’économie.

Et puis il y a les verts, appelé Khmers verts par certains.

Faut dire que je ne les aime pas trop.

La raison remonte à l’époque où j’étais dans la physique.

Ça veut faire la politique énergétique de la France, mais ça méprise la physique.

En particulier, j’ai une dent contre leur position idéologique sur le nucléaire.

Et je déteste Philippe Meirieu, car j’ai été un temps à l’IUFM.

Notons que les verts ont eue des sièges grâce à un accord très cuisine électorale, là où le Modem s’est courageusement viandé en portant haut l’étendard de ses idées.

Et puis, chez le PS, on ne veut pas de centriste.

Déjà, Delanöé l’a fait comprendre en 2008.
Puis le final a été lorsque le PS a lui-même fait la peau à Bayrou.

Seulement voilà, une politique efficace n’est ni de gauche, ni de droite, elle est un peu des deux. En l’occurrence, elle est centriste.

Et le gouvernement, au pied du mur et obligé de faire preuve de lucidité en allant vers le centre.

Mais les partenaires historiques refusent.

Déjà, le front de gauche est directement allé dans l’opposition.

Mais ce n’est pas tout.

Le PS accepte un traité européen qu’il a combattu pendant la campagne électorale.

Vue de loin, d’ailleurs, je suis pour ce traité. Marre de voir l’état faire de l’autofinancement négatif.

Là, c’est les verts, participant au gouvernement, qui sont contre.

Et ça risque de continuer. Il va falloir réduire le train de vie de l’état, améliorer la compétitivité de nos entreprises…

De futur sujet de discordes entre le PS et ses partenaires décomplexés…

26 septembre 2012 Posted by | Politique, Politique nationale | , , , , | Laisser un commentaire

Faut-il compter les recettes et dépenses exceptionnelles?

30 000 selon la police, 50 000 selon les syndicats…

Hier, je discutais finances locales avec un membre des services financiers de mon entreprise.

Sur le compte administratif 2011, j’expliquais que je trouvais 17 ans de taux d’endettement là où la mairie trouvais environs 13 ans.

En réalité, la différence de chiffre provient du fait que j’enlève recettes et dépenses exceptionnelles, comme cela me fut expliqué à Giens et le préconise les consultants en finance locale.

 

Dans la discussion, mon interlocutrice m’a expliqué que les entreprises ne retraitaient pas leurs résultats comptables des recettes et dépenses exceptionnelles.

Il s’agit de montrer que l’entreprise est rentable.

 

Donc pour en revenir au compte administratif 2011, le taux d’endettement de la ville est de 13 ans selon la municipalité. Il s’agit de montrer un bon bilan comptable (qui au final n’est pas si bon que ça).

 

Selon moi-même, le taux d’endettement est de 17 ans. Il s’agit de se projeter dans le long terme pour voir une tendance.

25 septembre 2012 Posted by | Finances locales, Malakoff, Politique, politique locale | , , , | Laisser un commentaire

Le marché de Stalingrad déplacé

 

 

Ça fait trois semaines que ça a eu lieu, il était temps d’en parler.

Le marché de Stalingrad a été déplacé.

L’enjeu, va au-delà de la survie du marché. Le marché de Stalingrad, qui était déclinant (seulement trois commerçants), était le symptôme du non-intérêt de la municipalité pour le Sud de la ville.

J’ai eu l’occasion de le signaler.

 

Le marché a été déplacé sur le parking devant la boulangerie du centre commercial. C’est une très bonne idée, rendant le centre commercial Henri Barbusse et le marché de Stalingrad complémentaires.

Mieux, de nouveaux commerçants ont été amené.

Que du bon.

 

Le déplacement du marché de Stalingrad et sa revitalisation est un premier pas en vue d’un dynamisme sur le Sud de Malakoff.
Il faudra aller plus loin… et continuer dans ce sens.

 

23 septembre 2012 Posted by | Malakoff | , , , | Laisser un commentaire

Ma semaine politique du 24/09/2012 au 30/09/2012

Il est temps de faire revenir cette rubrique.

 

La semaine politique sera locale.

Le Jeudi 27/09/2012 se déroulera le conseil communautaire de Malakoff.
J’irai y assister.

Il faut rappeler que la municipalité de Malakoff a de moins en moins de prérogatives.

La majorité des compétences ont étés transférés à Sud de Seine.

On peut citer l’économie, le développement durable, les médiathèques, les piscines, les conservatoires…

Le but étant de générer des économies. Ce n’est pas le cas.

A la dernière réunion de la CDD, j’ai par exemple appris que les fonctionnaires chargés du développement durable sur la commune étaient payés par la ville, alors que l’on a une compétence d’agglomération.

Rappelons que le député Dosière (Apparenté PS) en parle actuellement.

Enfin, je me rendrais Samedi 19 à 10H à l’inauguration du marché Stalingrad.

23 septembre 2012 Posted by | Ma semaine politique, Politique, politique locale | , , , , | Laisser un commentaire

Mon opinion sur l’UDI

On parle beaucoup de l’UDI, notamment ici et ici qu’il m’a paru pas inintéressant d’y revenir encore.

L’UDI se définit comme un rassemblement des centristes, mais avec alliances privilégiées à droite.

 

Je me suis dit qu’apporter un regard plus pragmatique ne serait peut-être pas un mal.

 

Il y a certes des gens intéressants à l’UDI, comme Alain Dolium, pour qui j’ai de la sympathie. D’autant qu’il était venu à Malakoff.

Il y a aussi le maire de Neuilly, Jean Christophe Fromantin.

 

Néanmoins, l’ensemble de ses fondateurs, centristes de droite, ont majoritairement soutenu l’antipolitique centriste (déficit, inégalité, explosion sociale), c’est à dire Nicolas Sarkozy, dès le premier tour.

On a entre autre Jean Louis Borloo, Hervé Morrin, Jean  Christophe Lagarde…

 

En réalité, les choses sont plus complexes que cela.

Le système électoral injuste de la cinquième république a eu pour effet, peut-être même voulu, de faire disparaître le centre, et de forcer un bipartisme.

Pour survivre, le centre a surtout été vers la droite au sein de l’UDF.

Au final, le centre a été absorbé par l’UMP, et l’UMP a lancé une machine à tuer les centristes.

On peut citer le dernier mandat de Nicolas Sarkozy, où  un parti « indépendant », en l’occurrence le nouveau centre, a servi de godillots, et a accepté en particulier l’explosion du déficit public sous Chirac et Sarkozy.

J’en profite pour rappeler que Philippe Pemzec, maire UMP du Plessis-Robinsson, avec frontière perméable avec le FN, a tué politiquement un nombre de bastions centristes dans le 92 comme Clamart.

 

Bayrou a essayé de détacher le centre de la droite, et il a eu raison.

Malheureusement, peu de gens étaient prêt au sacrifice nécessaire et il s’est heurté à la réalité des institutions de la cinquième république, et à l’ignoble et criminel système électoral des législatives.

 

Les autres centristes, centristes de droites pensant que le centre doit être avec la droite, ont à mon avis, voulu s’émanciper de l’UMP.

Il faut dire que Nicolas Sarkozy a pris les centristes de droite pour des paillassons.

A rappeler aussi que Sarkozy a tout fait pour empêcher une candidature de centre droit. Très démocratique d’ailleurs.

 

Aujourd’hui, les centristes de droite, pensant que le centre doit être à droite sont dans une véritable dynamique et sont donc en phase de réussir l’UDI.
Il y a deux raisons à cela:

La chute de Nicolas Sarkozy et celle de François Bayrou.

 

Sur la première raison, Nicolas Sarkozy a chuté par lui-même pour un manque de lucidité, et un style de gouvernance caricatural qui a fait de nous la risée de la terre entière.

Mais sur la second raison, c’est François Bayrou (souvent mal conseillé) qui est responsable.

Il fallait, à mon avis, qu’il appelle à voter blanc, renvoyant dos à dos l’UMPS pour ses discours démagogiques et irresponsables au vue de la situation actuelle de la France.

En appelant à voter blanc, il aurait été incontournable dans un processus de recomposition du centre. Celui-ci se serait fait de toute façon, car l’envie est trop forte.

Seulement, il risque de se faire sans lui.

 

Par ailleurs, les législatives, très mal préparé (car une élection se prépare toujours sur la durée), a aussi été plus que contre-productif.

La candidature chez moi, qui n’a recueilli que 1,5%, a été une catastrophe. Tout ça parce que l’on a écouté des gens, absolument pas politique (avec un petit p et un grand P) , qui ont pourtant fait 1% aux cantonales en dissidence.

 

En pesant le pour et le contre, ma position est donc la suivante:

Je ne souhaite pas adhérer à l’UDI. La raison est la suivante:

Je considère que le centre n’est ni de gauche, ni de droite. Il est indépendant, et il est voué à rester lui-même. Nous avons aussi, surtout lorsqu’une situation est compliquée, à essayer de modérer la gauche ou la droite.

Et si ce n’est ni la gauche, ni la droite, ne pas avoir de place me convient. C’est aussi ça la démocratie et je considère que c’est également un sacrifice nécessaire.

Je pense que privilégier une alliance avec la droite est dangereux. Certes, une alliance avec le PS (au moins au niveau national) n’est pas pertinente aujourd’hui. Mais la situation peut toujours évoluer, en mieux comme en pire.

Par ailleurs, fermer la porte à une alliance avec la gauche est pousser le PS vers le front de gauche ou les verts. Je pense que pour l’intérêt général, c’est dangereux.

 

L’UDI se positionnant automatiquement à droite, comme un parti de centre droit, je n’adhérerais donc pas pour l’instant à l’UDI.

Néanmoins, le non n’est pas définitif. Un système de double adhésion peut éventuellement me faire changer d’avis. Mais je resterais toujours, pour des raisons sentimentales, Modem.

 

Enfin, localement, parce-que c’est ça qui compte, et qu’une réunification du centre passera que par le local, j’espère avoir l’occasion de travailler avec l’UDI.

L’envie est même très forte.

Après tout, il s’agit d’un parti centriste. Il y a donc des convergences de points de vue. Et le bon sens et le pragmatisme doit primer.

 

A lire: Le Modem et l’UDI sont-ils compatibles?

22 septembre 2012 Posted by | Politique, Politique nationale | , , , , | Laisser un commentaire

Que penser de l’UDI?

Ça y est, l’UDI, nouvelle confédération de centre droit est enfin crée sous l’impulsion de Jean Louis Borloo.

 

Des points positifs d’abord.

Il y a une dynamique, c’est évident.

Une envie d’indépendance aussi. On est loin du temps où les centristes de droites n’avaient que l’intention d’aller à la soupe et la manger.

Peut-être iront-ils à la soupe sans la manger.

 

On change enfin d’état d’esprit. Le temps où certains centristes de droite ralliaient en 2002 l’UMP (dont Jean Louis Borloo), le temps où les centristes de droites applaudissaient sans conditions la politique de Nicolas Sarkozy (avec explosion du déficit public et inégalité assumé, il approuvait même la nomination de Jean Sarkozy à la tête de l’EPAD), soutenait Nicolas Sarkozy dès le premier tour, ce temps-là est enfin terminé. On devrait enfin avoir une indépendance d’état d’esprit.

 

Nous avons également des personnes intéressante du Modem qui sont dans cette dynamique comme Jean-Marie Vanlerenberghe et même des gens venant de la gauche comme Alain Dolium ou ayant soutenu le PS au second tour de la présidentielle et des législatives comme Olivier Heno.

 

Nous avons aussi des personnes moins pertinentes comme Eric Azière, responsable des investitures au Modem qui est à l’origine d’une catastrophe lors des législatives dans la 11ème circonscription des Hauts de Seines.

 

Néanmoins, il y a à mon sens un point négatif.

L’alliance ne se fait que sur la droite.

Cela veut-il dire que si l’UMP se droitise alors que le PS se social-démocratise, l’UDI s’alliera à la droite par principe?

Comme je l’ai déjà écrit, le centre ne peut être ni avec la gauche, ni avec la droite aujourd’hui.

Néanmoins, il est vrai que la donne pourra éventuellement changer avec le potentiel changement à la tête de l’UMP.

En fait, la situation peut toujours changer en mieux ou en pire.

Pour ma part, privilégier l’alliance qu’avec la droite est dangereux. Cela pousse le PS vers le front de gauche, et vers une gauche décomplexé.

De même, peut-on cautionner une UMP, ayant comme mentalité envers les centristes « Donnez-nous vos voix et fermez vos gueules », et rendant la frontière avec le FN poreuse?

 

Donc pour l’instant, wait and see.

 

20 septembre 2012 Posted by | Politique, Politique nationale | , , , , | Laisser un commentaire